mardi 29 décembre 2009

Le conte des bergers

Un berger des Landes – appelons le Ehlem – prenait bien soin de ses moutons depuis 2004, si bien que son troupeau était passé de 50 à 110 moutons en 5 ans. Il partageait depuis peu ses pâturages et sa bergerie avec un autre berger : Davitta. Celui-ci avait des moutons plus difficiles à élever et son troupeau avait un peu diminué ces dernières années, mais depuis que les deux bergers étaient ensemble, les choses allaient mieux et le troupeau de Davitta s'était stabilisé.
Ehlem était en train de surveiller son troupeau, réfléchissant à d'autres prés où il pourrait faire paître ses moutons, quand soudain un hélicoptère se pose devant lui dans un nuage de poussière. En sort un vieil homme en complet sombre, accompagné d'un jeune homme avec des chaussures à faire pâlir Roland Dumas, et de 6 gardes du corps avec costume et oreillette.
Le vieil homme dit à Ehlem : « Vous ne gérez pas bien vos moutons. Je prends votre place. Je vais m'occuper d'eux ».
Sidéré, Ehlem voit alors une rutilante Range Rover monter la colline dans sa direction. Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani,chaussures Gucci, verres fumés Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger :
-- Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m'en donnerez-vous un ?
Ehlem regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :
-- Certainement.
L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région,ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement, il sort un rapport détaillé d'une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au berger en disant :
-- Vous avez exactement 110 moutons dans votre troupeau.
-- C'est exact, dit Ehlem. Et comme nous l'avions convenu, prenez-en un.
Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
-- Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous mon mouton ?
-- Pourquoi pas ? répondit l'autre.
-- Vous êtes énarque et vous faites des AUDITS , dit le berger
-- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
-- C'est facile : vous débarquez ici alors que personne ne vous l'a demandé, vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais la réponse et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier.
-- Maintenant, rendez-moi mon chien !

Elhem voit ensuite arriver des camions dans lesquels le vieil homme sorti de l'hélicoptère fait monter les moutons. Etonné, il lui demande :
-- Que faites vous avec mon troupeau ?
-- Je les envoie paître dans des prés beaucoup plus grands à Lyon.
Quelques semaines passent. Ehlem apprend que 20 moutons sont morts dans les camions pendant le transfert, et que 30 autres n'ont pas supporté la nourriture trop riche de Lyon.

Ehlem s'approche alors du vieil homme qui est revenu, et lui dit :
-- Vous êtes énarque et vous travaillez pour l'ACAM, dit le berger.
-- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
-- C'est facile : vous arrivez pour vous occuper d'un troupeau qui va très bien, vous le décimez en le déplaçant dans un troupeau beaucoup plus grand et vous en êtes fier.
Maintenant, rendez moi ce qui reste de mon troupeau !

Ceci n'est qu'un conte... toute ressemblance avec la réalité ne peut être que fortuite et involontaire.

Le conte des bergers

Un berger des Landes – appelons le Ehlem – prenait bien soin de ses moutons depuis 2004, si bien que son troupeau était passé de 50 à 110 moutons en 5 ans. Il partageait depuis peu ses pâturages et sa bergerie avec un autre berger : Davitta. Celui-ci avait des moutons plus difficiles à élever et son troupeau avait un peu diminué ces dernières années, mais depuis que les deux bergers étaient ensemble, les choses allaient mieux et le troupeau de Davitta s'était stabilisé.
Ehlem était en train de surveiller son troupeau, réfléchissant à d'autres prés où il pourrait faire paître ses moutons, quand soudain un hélicoptère se pose devant lui dans un nuage de poussière. En sort un vieil homme en complet sombre, accompagné d'un jeune homme avec des chaussures à faire pâlir Roland Dumas, et de 6 gardes du corps avec costume et oreillette.
Le vieil homme dit à Ehlem : « Vous ne gérez pas bien vos moutons. Je prends votre place. Je vais m'occuper d'eux ».
Sidéré, Ehlem voit alors une rutilante Range Rover monter la colline dans sa direction. Le chauffeur, un jeune homme dans un complet Armani,chaussures Gucci, verres fumés Ray Ban et cravate Hermès, se penche par la fenêtre et demande au berger :
-- Si je peux vous dire exactement combien de moutons il y a dans votre troupeau, m'en donnerez-vous un ?
Ehlem regarde le jeune homme, puis son troupeau broutant paisiblement et répond simplement :
-- Certainement.
L'homme gare sa voiture, ouvre son ordinateur portable, le branche à son téléphone cellulaire, navigue sur Internet, communique avec un système de navigation par satellite, balaie la région,ouvre une base de données et quelque trente fichiers Excel aux formules complexes ; finalement, il sort un rapport détaillé d'une dizaine de pages de son imprimante miniaturisée et s'adresse au berger en disant :
-- Vous avez exactement 110 moutons dans votre troupeau.
-- C'est exact, dit Ehlem. Et comme nous l'avions convenu, prenez-en un.
Il regarde le jeune homme faire son choix et expédier sa prise à l'arrière de son véhicule, puis il ajoute :
-- Si je devine avec précision ce que vous faites comme métier, me rendrez-vous mon mouton ?
-- Pourquoi pas ? répondit l'autre.
-- Vous êtes énarque et vous faites des AUDITS , dit le berger
-- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
-- C'est facile : vous débarquez ici alors que personne ne vous l'a demandé, vous voulez être payé pour avoir répondu à une question dont je connais la réponse et, manifestement, vous ne connaissez absolument rien à mon métier.
-- Maintenant, rendez-moi mon chien !

Elhem voit ensuite arriver des camions dans lesquels le vieil homme sorti de l'hélicoptère fait monter les moutons. Etonné, il lui demande :
-- Que faites vous avec mon troupeau ?
-- Je les envoie paître dans des prés beaucoup plus grands à Lyon.
Quelques semaines passent. Ehlem apprend que 20 moutons sont morts dans les camions pendant le transfert, et que 30 autres n'ont pas supporté la nourriture trop riche de Lyon.

Ehlem s'approche alors du vieil homme qui est revenu, et lui dit :
-- Vous êtes énarque et vous travaillez pour l'ACAM, dit le berger.
-- Vous avez parfaitement raison, comment avez-vous deviné ?
-- C'est facile : vous arrivez pour vous occuper d'un troupeau qui va très bien, vous le décimez en le déplaçant dans un troupeau beaucoup plus grand et vous en êtes fier.
Maintenant, rendez moi ce qui reste de mon troupeau !

Ceci n'est qu'un conte... toute ressemblance avec la réalité ne peut être que fortuite et involontaire.

lundi 28 décembre 2009

Les lutins du pere noel bonin prennent du galon

Il est né le divin.. organigramme !
Quel soulagement, le groupe va enfin pouvoir travailler dans la sérénité, il était temps !

Félicitation, donc, à l'essentiel des membres de la DUP pour leurs promotions, ces chers membres dont l'objectif principal est (était?) de défendre les intérêts des salariés de toutes les structures. Il semblerait qu'ils se soient bornés à défendre leur propre avenir.

La compétence est-elle le critère de sélection pour les nouvelles affectations ? c'est une autre histoire.
Par contre si l'objectif est de faire couler les 3 entités on ne s'y prendrait pas plus mal..

Les lutins du pere noel bonin prennent du galon

Il est né le divin.. organigramme !
Quel soulagement, le groupe va enfin pouvoir travailler dans la sérénité, il était temps !

Félicitation, donc, à l'essentiel des membres de la DUP pour leurs promotions, ces chers membres dont l'objectif principal est (était?) de défendre les intérêts des salariés de toutes les structures. Il semblerait qu'ils se soient bornés à défendre leur propre avenir.

La compétence est-elle le critère de sélection pour les nouvelles affectations ? c'est une autre histoire.
Par contre si l'objectif est de faire couler les 3 entités on ne s'y prendrait pas plus mal..

vendredi 18 décembre 2009

Tombe la neige ... et les masques !

Jeudi 17 Décembre 2009 s'est déroulé la DUP (délégation unique du personnel) dans laquelle nous attendions beaucoup de réponses et de laquelle nous ressortons avec autant, sinon plus de questions qu'en entrant.
La direction provisoire n'a pas parlé des résultats (même partiels) --- qui a dit partial ? --- des audits.
Elle n'a pas parlé de la situation financière des 3 structures. Nous savons juste que Vittavi n'est plus en cessation de paiement jusqu'au 25/01/2010.
Elle n'a pas parlé du plan de redressement de Vittavi (point 3 de l'ordre du jour) : c'est vrai que c'est un sujet qui pourrait fâcher... oulah !
Elle n'a répondu qu'à quelques unes des nombreuses questions posées par les salariés.

Concernant ce qui s'est passé mardi soir chez Myriade : Myriade nous ferait cadeau d'un "montage financier" de 1,5M€ juste pour nos beaux yeux, comme ça. Pourtant Myriade ne ressemble pas à une association caritative !....

Et personne ne pose de questions, c'est étonnant...
Mais peut-être pas si étonnant que cela.
Car voici l'organigramme "provisoire", et ses étranges "promotions"...
Oui, mes amis, Johnny peut nous prêter une de ses chansons ce soir :

Je ne suis qu'un homme
Quand elle me voit roi
Pour ces jours qui fondent
Qu'elle ne compte pas
Oh juste un homme
De peur et de froid
Quand le masque tombe
Quand tout se voit


Eh oui car nous commençons à voir ce qui se cache derrière cette passivité de certains de nos "représentants" du personnel, et derrière cette confiance aveugle qu'ils(elles) portent à notre administrateur provisoire.
Oui, les masques commencent à tomber même si quelques un(e)s continuent d'avancer à couvert.
Mais les démasqués et ceux qui ne le sont pas encore pourraient bien finir par se retrouver très seuls, face à tous ceux qui ont maintenant les yeux et les oreilles biens ouverts et qui constatent qu'une fois de plus la direction provisoire nous a mené en bateau, voire en paquebot !
Le manque de communication ne fait pas que générer des craintes et de la méfiance, il finit par créer aussi de la détermination et de la colère.

Messieurs les "provisoires", arrêtez de nous prendre pour des idiots !

Tombe la neige ... et les masques !

Jeudi 17 Décembre 2009 s'est déroulé la DUP (délégation unique du personnel) dans laquelle nous attendions beaucoup de réponses et de laquelle nous ressortons avec autant, sinon plus de questions qu'en entrant.
La direction provisoire n'a pas parlé des résultats (même partiels) --- qui a dit partial ? --- des audits.
Elle n'a pas parlé de la situation financière des 3 structures. Nous savons juste que Vittavi n'est plus en cessation de paiement jusqu'au 25/01/2010.
Elle n'a pas parlé du plan de redressement de Vittavi (point 3 de l'ordre du jour) : c'est vrai que c'est un sujet qui pourrait fâcher... oulah !
Elle n'a répondu qu'à quelques unes des nombreuses questions posées par les salariés.

Concernant ce qui s'est passé mardi soir chez Myriade : Myriade nous ferait cadeau d'un "montage financier" de 1,5M€ juste pour nos beaux yeux, comme ça. Pourtant Myriade ne ressemble pas à une association caritative !....

Et personne ne pose de questions, c'est étonnant...
Mais peut-être pas si étonnant que cela.
Car voici l'organigramme "provisoire", et ses étranges "promotions"...
Oui, mes amis, Johnny peut nous prêter une de ses chansons ce soir :

Je ne suis qu'un homme
Quand elle me voit roi
Pour ces jours qui fondent
Qu'elle ne compte pas
Oh juste un homme
De peur et de froid
Quand le masque tombe
Quand tout se voit


Eh oui car nous commençons à voir ce qui se cache derrière cette passivité de certains de nos "représentants" du personnel, et derrière cette confiance aveugle qu'ils(elles) portent à notre administrateur provisoire.
Oui, les masques commencent à tomber même si quelques un(e)s continuent d'avancer à couvert.
Mais les démasqués et ceux qui ne le sont pas encore pourraient bien finir par se retrouver très seuls, face à tous ceux qui ont maintenant les yeux et les oreilles biens ouverts et qui constatent qu'une fois de plus la direction provisoire nous a mené en bateau, voire en paquebot !
Le manque de communication ne fait pas que générer des craintes et de la méfiance, il finit par créer aussi de la détermination et de la colère.

Messieurs les "provisoires", arrêtez de nous prendre pour des idiots !

« Nous voulons savoir » Extrait Sud-Ouest du 18/12/2009

GVM/LANDES MUTUALITÉ. La réunion du CE organisée hier à Toulouse n'a débouché sur
aucune avancée. FO et la CFDT appellent à des débrayages aujourd'hui


Ce devait être une réunion cruciale : celle qui aurait permis aux salariés du Groupe Vittavi mutualité (1)
de savoir enfin ce qui se trame dans leur dos. À l'ordre du jour de la réunion des délégués du
personnel et du comité d'entreprise, organisée hier à Toulouse, pas moins de dix-sept points. Dont de
très importants : les résultats des différents audits ordonnés depuis le placement sous administration
provisoire des trois structures Vittavi, GVM et Landes Mutualité par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles ; le plan de redressement de Vittavi qui affiche un trou de 2 millions d'euros à la fin de l'exercice 2009 ; et surtout, l'état d'un approchement avec une autre mutuelle.

« Mais il n'en est pas ressorti grand-chose, se désole Eric Onselaer, secrétaire général Force ouvrière à
GVM. L'ordre du jour a été éludé, l'administrateur provisoire (Philippe Bonin, NDLR) ne donnant que très
peu d'informations et n'éclairant absolument pas les délégués du personnel sur notre devenir. Pourquoi
n'a-t-on aucune réponse à nos questions légitimes ? Nous voulons savoir », déclare le syndicaliste.

L'Acam ralentit la cadence
Ainsi l'administrateur provisoire n'aurait pas communiqué les conclusions des audits car ceux-ci n'ont
pas encore été débattus devant l'Acam. Et pour cause, ils auraient dû lui être présentés en début de
semaine, à l'occasion d'une audition visant à faire le point sur le placement sous tutelle de Landes
Mutualité. Autrement dit, à le confirmer ou à l'infirmer. Mais cette réunion a finalement été renvoyée, les
avocats de l'équipe dirigeante suspendue ayant eu gain de cause après avoir soulevé un vice de
procédure pour « non-respect du contradictoire ». L'autorité de contrôle, que d'aucuns accusaient de
précipitation dans cette affaire et de tentative de passage en force, a donc choisi de ralentir sa cadence.

Autres points sur lesquels les représentants des 225 salariés de GVM n'ont obtenu aucun détail : le plan
de redressement de Vittavi et l'entrée en scène d'une autre mutuelle pour y participer. D'après Force
ouvrière et la CFDT, mardi, le conseil d'administration de la mutuelle girondine Myriade aurait donné son
accord pour se substituer à Vittavi. Une information que nous avons tenté de vérifier hier auprès de la
direction générale de la mutuelle, dont le siège est à Bordeaux. Mais personne ne nous a jamais
rappelés... Une constante depuis le début des soucis à GVM. La communication de crise ne paraît guère
une spécialité dans le monde feutré de la mutualité.

Inquiets mais déterminés
Un manque de communication dénoncé par deux syndicats de GVM, Force Ouvrière et la CFDT qui
craignent les risques que ferait peser sur les emplois un rapprochement avec une mutuelle directement
concurrente. Raison pour laquelle ils ont tous deux déposé des préavis de grève pour aujourd'hui,
appelant les salariés à débrayer pendant une à deux heures. Un rassemblement doit se tenir à partir de
11 heures devant le siège de Landes Mutualité, à Mont-de-Marsan. « Nous sommes inquiets mais
déterminés », prévient Eric Onselaer.

(1) L'union technique entre Landes Mutualité et la mutuelle étudiante toulousaine. Son siège social est à
Toulouse et son siège administratif à Mont-de-Marsan


Auteur : élisa artigue-cazcarra

« Nous voulons savoir » Extrait Sud-Ouest du 18/12/2009

GVM/LANDES MUTUALITÉ. La réunion du CE organisée hier à Toulouse n'a débouché sur
aucune avancée. FO et la CFDT appellent à des débrayages aujourd'hui


Ce devait être une réunion cruciale : celle qui aurait permis aux salariés du Groupe Vittavi mutualité (1)
de savoir enfin ce qui se trame dans leur dos. À l'ordre du jour de la réunion des délégués du
personnel et du comité d'entreprise, organisée hier à Toulouse, pas moins de dix-sept points. Dont de
très importants : les résultats des différents audits ordonnés depuis le placement sous administration
provisoire des trois structures Vittavi, GVM et Landes Mutualité par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles ; le plan de redressement de Vittavi qui affiche un trou de 2 millions d'euros à la fin de l'exercice 2009 ; et surtout, l'état d'un approchement avec une autre mutuelle.

« Mais il n'en est pas ressorti grand-chose, se désole Eric Onselaer, secrétaire général Force ouvrière à
GVM. L'ordre du jour a été éludé, l'administrateur provisoire (Philippe Bonin, NDLR) ne donnant que très
peu d'informations et n'éclairant absolument pas les délégués du personnel sur notre devenir. Pourquoi
n'a-t-on aucune réponse à nos questions légitimes ? Nous voulons savoir », déclare le syndicaliste.

L'Acam ralentit la cadence
Ainsi l'administrateur provisoire n'aurait pas communiqué les conclusions des audits car ceux-ci n'ont
pas encore été débattus devant l'Acam. Et pour cause, ils auraient dû lui être présentés en début de
semaine, à l'occasion d'une audition visant à faire le point sur le placement sous tutelle de Landes
Mutualité. Autrement dit, à le confirmer ou à l'infirmer. Mais cette réunion a finalement été renvoyée, les
avocats de l'équipe dirigeante suspendue ayant eu gain de cause après avoir soulevé un vice de
procédure pour « non-respect du contradictoire ». L'autorité de contrôle, que d'aucuns accusaient de
précipitation dans cette affaire et de tentative de passage en force, a donc choisi de ralentir sa cadence.

Autres points sur lesquels les représentants des 225 salariés de GVM n'ont obtenu aucun détail : le plan
de redressement de Vittavi et l'entrée en scène d'une autre mutuelle pour y participer. D'après Force
ouvrière et la CFDT, mardi, le conseil d'administration de la mutuelle girondine Myriade aurait donné son
accord pour se substituer à Vittavi. Une information que nous avons tenté de vérifier hier auprès de la
direction générale de la mutuelle, dont le siège est à Bordeaux. Mais personne ne nous a jamais
rappelés... Une constante depuis le début des soucis à GVM. La communication de crise ne paraît guère
une spécialité dans le monde feutré de la mutualité.

Inquiets mais déterminés
Un manque de communication dénoncé par deux syndicats de GVM, Force Ouvrière et la CFDT qui
craignent les risques que ferait peser sur les emplois un rapprochement avec une mutuelle directement
concurrente. Raison pour laquelle ils ont tous deux déposé des préavis de grève pour aujourd'hui,
appelant les salariés à débrayer pendant une à deux heures. Un rassemblement doit se tenir à partir de
11 heures devant le siège de Landes Mutualité, à Mont-de-Marsan. « Nous sommes inquiets mais
déterminés », prévient Eric Onselaer.

(1) L'union technique entre Landes Mutualité et la mutuelle étudiante toulousaine. Son siège social est à
Toulouse et son siège administratif à Mont-de-Marsan


Auteur : élisa artigue-cazcarra

Bienvenue à Vitta-survit.

Mesdames et Messieurs.

Bienvenue à bord de ce vol à destination du Pôle "Emploi" sur la compagnie Vitta-survit. Je suis votre commandant de bord provisoire. Votre copilote par intérim et moi-même espérons que vous appréciez ce vol. Votre équipage, sponsorisé par Vivelle DUP, n'hésitera pas à vous orienter vers les sorties de secours en cas de divergence d'opinion. Ne tentez pas de communiquer avec eux, ils ont pour mission de ne pas remettre en question l'objectif de ce vol.

Pour votre confort, et en cas de dépression, une bombonne de vaseline est située sous votre siège à portée de main. Chaque siège est équipé d'une bombonne. Nous vous remercions de ne pas prendre celle de votre voisin ; il en aura lui aussi l'utilité tôt ou tard.

Pour votre information, les perturbations rencontrées actuellement sont dues à un survol du massif des Landes. Nous tentons de les minimiser afin de réduire la durée de notre voyage vers le Pôle "Emploi".

Notre vol a débuté depuis quelques semaines et en raison de ces perturbations, nous sommes dans l'incapacité de vous donner des informations sur la date prévue d'arrivée. Vous en serez informé de manière individuelle dès que possible par lettre recommandée.

Nous vous remercions d'avoir choisi la compagnie Vitta-survit pour votre voyage. Soyez sans crainte, nous arriverons à bon port grâce à la docilité des membres de votre équipe ainsi qu'à votre appréciable passivité. Dans le cas contraire, je suis au regret de vous informer que seul votre copilote et moi-même sommes équipés de parachutes dorés assurant notre survie.

Merci de votre attention et bonne continuation sur notre vol.

--------------------------------------------------------------------
Message humoristique ; l'ironie n'est pas une arme, mais ça détend.
--------------------------------------------------------------------

Bienvenue à Vitta-survit.

Mesdames et Messieurs.

Bienvenue à bord de ce vol à destination du Pôle "Emploi" sur la compagnie Vitta-survit. Je suis votre commandant de bord provisoire. Votre copilote par intérim et moi-même espérons que vous appréciez ce vol. Votre équipage, sponsorisé par Vivelle DUP, n'hésitera pas à vous orienter vers les sorties de secours en cas de divergence d'opinion. Ne tentez pas de communiquer avec eux, ils ont pour mission de ne pas remettre en question l'objectif de ce vol.

Pour votre confort, et en cas de dépression, une bombonne de vaseline est située sous votre siège à portée de main. Chaque siège est équipé d'une bombonne. Nous vous remercions de ne pas prendre celle de votre voisin ; il en aura lui aussi l'utilité tôt ou tard.

Pour votre information, les perturbations rencontrées actuellement sont dues à un survol du massif des Landes. Nous tentons de les minimiser afin de réduire la durée de notre voyage vers le Pôle "Emploi".

Notre vol a débuté depuis quelques semaines et en raison de ces perturbations, nous sommes dans l'incapacité de vous donner des informations sur la date prévue d'arrivée. Vous en serez informé de manière individuelle dès que possible par lettre recommandée.

Nous vous remercions d'avoir choisi la compagnie Vitta-survit pour votre voyage. Soyez sans crainte, nous arriverons à bon port grâce à la docilité des membres de votre équipe ainsi qu'à votre appréciable passivité. Dans le cas contraire, je suis au regret de vous informer que seul votre copilote et moi-même sommes équipés de parachutes dorés assurant notre survie.

Merci de votre attention et bonne continuation sur notre vol.

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Message humoristique ; l'ironie n'est pas une arme, mais ça détend.
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mercredi 16 décembre 2009

ACAM : INFORMATION DE DERNIERE MINUTE

L'audition prévue par l'ACAM, ce jour, a été annulée par l'ACAM elle-même, en raison d'un vice de procédure, pour « non respect du contradictoire ».(Le principe du contradictoire (ou principe de la contradiction) est un principe de droit existant dans toute procédure, qu'elle soit civile, administrative, pénale ou disciplinaire, et qui signifie que chacune des parties a été mise en mesure de discuter l'énoncé des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont opposés. Ce principe est également invoqué par la locution latine Audiatur et altera pars (ou au pluriel Audi alteram partem), qui signifie « l'autre partie doit être entendue ».
Le principe du contradictoire est à rapprocher des notions de droits de la défense, loyauté, équité et égalité des armes (art. 6-1 CEDH). Le principe du respect du contradictoire s'applique à tout moment de la procédure)


La preuve est faite, ce jour, par cet acte, que nous avons eu raison de mener le combat et que le contrôle et sa finalité, ont bien été fait de manière quelque peu « irrationnelle ».

ACAM : INFORMATION DE DERNIERE MINUTE

L'audition prévue par l'ACAM, ce jour, a été annulée par l'ACAM elle-même, en raison d'un vice de procédure, pour « non respect du contradictoire ».(Le principe du contradictoire (ou principe de la contradiction) est un principe de droit existant dans toute procédure, qu'elle soit civile, administrative, pénale ou disciplinaire, et qui signifie que chacune des parties a été mise en mesure de discuter l'énoncé des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont opposés. Ce principe est également invoqué par la locution latine Audiatur et altera pars (ou au pluriel Audi alteram partem), qui signifie « l'autre partie doit être entendue ».
Le principe du contradictoire est à rapprocher des notions de droits de la défense, loyauté, équité et égalité des armes (art. 6-1 CEDH). Le principe du respect du contradictoire s'applique à tout moment de la procédure)


La preuve est faite, ce jour, par cet acte, que nous avons eu raison de mener le combat et que le contrôle et sa finalité, ont bien été fait de manière quelque peu « irrationnelle ».

mardi 15 décembre 2009

GVM / Landes Mutualité : Myriade serait sur les rangs.

Extrait du sud-ouest du 15 déc. 2009

Selon la C.F.D.T, le processus de rapprochement entre la mutuelle girondine Myriade et le groupe Vittavi Mutualité (composé de Landes Mutualité et Vittavi) serait à l'ordre du jour du conseil d'administration de Myriade, qui doit se tenir aujourd'hui à Bordeaux.
"La C.F.D.T. s'inquiète des conséquences de tels rapprochements réalisés dans l'urgence, tout particulièrement au niveau de l'emploi, des garanties d'avenir de leurs adhérents et affiliés", indique le syndicat dans un communiqué.
"Pour chacune de ces mutuelles régionales, cela se traduirait par une opération financière dangereuse pour les adhérent, affiliés, ces mutuelles concurrentes assurant pratiquement des activités et prestations similaires sur le même espace régional.[...]
Ces rapprochements mettraient en péril tout ou partie de l'emploi dans chacune des mutuelles", poursuit la C.F.D.T., qui a lancé une pétition au sein de GVM en fin de semaine dernière, contre ce projet. Elle aurait déjà été signée par une centaine des 200 employés.

GVM / Landes Mutualité : Myriade serait sur les rangs.

Extrait du sud-ouest du 15 déc. 2009

Selon la C.F.D.T, le processus de rapprochement entre la mutuelle girondine Myriade et le groupe Vittavi Mutualité (composé de Landes Mutualité et Vittavi) serait à l'ordre du jour du conseil d'administration de Myriade, qui doit se tenir aujourd'hui à Bordeaux.
"La C.F.D.T. s'inquiète des conséquences de tels rapprochements réalisés dans l'urgence, tout particulièrement au niveau de l'emploi, des garanties d'avenir de leurs adhérents et affiliés", indique le syndicat dans un communiqué.
"Pour chacune de ces mutuelles régionales, cela se traduirait par une opération financière dangereuse pour les adhérent, affiliés, ces mutuelles concurrentes assurant pratiquement des activités et prestations similaires sur le même espace régional.[...]
Ces rapprochements mettraient en péril tout ou partie de l'emploi dans chacune des mutuelles", poursuit la C.F.D.T., qui a lancé une pétition au sein de GVM en fin de semaine dernière, contre ce projet. Elle aurait déjà été signée par une centaine des 200 employés.

dimanche 13 décembre 2009

Lettre ouverte aux administrateurs de Myriade

Mardi 15 Décembre 2009 : Conseil d'administration de Myriade

« Mesdames et Messieurs les administrateurs,

Nous sommes concurrents et cependant nous avons en commun une vision du monde mutualiste dans laquelle la diversité et la proximité tiennent une place importante, à l'opposé de la volonté de concentration des mutuelles soutenue par l'ACAM. C’est dans cette perspective de défense des valeurs mutualistes que partagent votre Mutuelle et Landes Mutualité que nous nous adressons à vous.

Lors du prochain conseil d'administration, vous allez probablement être interrogés sur un choix décisif pour l’avenir de votre mutuelle, pour celui de vos adhérents, de vos salariés et votre fonction : une substitution avec la mutuelle étudiante Vittavi.

Notre souhait n’est aucunement d’interférer dans votre choix mais de l’éclairer au regard de l’expérience malheureuse de Landes Mutualité. En effet, votre situation ressemble à celle des administrateurs de Landes Mutualité lors de la décision de constituer une Union technique avec Vittavi (Investissement ouvrant droit à des compensations importantes, synergies…). Quelques différences non négligeables :

  • La situation financière de Vittavi est bien plus inquiétante qu'il y a 18 mois ;
  • La précipitation dans laquelle il vous est demandé de vous prononcer ;
  • La volonté de certains de passer en force ;
  • L’avenir incertain de Vittavi, actuellement sous administration provisoire, et de Landes Mutualité qui va prochainement déposer un recours au Conseil d'État. Il est d’ailleurs rappelé que la décision de l’ACAM n’est actuellement que provisoire et doit encore être confirmée ou annulée avant le 15 février 2010 (cf. article R. 510-6 du Code de la mutualité) ;
  • Le risque de remise en cause du transfert des salariés de Vittavi vers l’union dont l’accord n’a aucunement été demandé ;

Aussi, la présente lettre a seulement pour objet d’attirer votre attention sur certaines questions qu'il semble opportun de se poser :

  • Pourquoi cette précipitation alors que la question est décisive pour l’avenir de Myriade ?
  • Le projet de substitution offre-t-il des garanties à Myriade ?
  • Quels sont réellement les avantages de ce projet pour Myriade ?
  • La CNAM acceptera-t-elle que la gestion du régime obligatoire étudiant soit déléguée à Myriade qui n’est pas une mutuelle étudiante ?
  • La substitution et l’investissement financier est-il suffisant pour redresser Vittavi qui ne parvient pas à maintenir son portefeuille d’adhérent et qui s’est engagée dans une politique de conquête des DOM TOM hasardeuse et n’ayant pas abouti ? Cette substitution sera-t-elle suffisante alors que l’activité se dégrade d’année en année et que l’intervention de Landes Mutualité n’a pas permis de redresser la situation ?
  • Pourquoi l’ACAM a-t-elle refusé le 1er octobre 2009 un projet de substitution identique avec un prêt de 2.000.000 € de Landes Mutualité ?

Landes Mutualité estimait que sa situation financière et ses ratios de solvabilité la plaçait hors de tout risque. Qu’en est-il aujourd’hui ? Myriade peut encore s’épargner cette situation, ou tout du moins prendre le temps de mesurer l’impact de sa décision. Chaque jour nous réalisons que Landes Mutualité s’est laissée prendre dans un engrenage et un mouvement de concentration qui l’a dépassé malgré une situation prospère.

Myriade se trouve aujourd'hui devant le même choix et pourrait elle aussi faire l’objet ultérieurement d’attaque de mutuelles régionales type Ociane ou nationale assistées par l’ACAM qui, comme pour Landes Mutualité, viendrait alors reprocher aux administrateurs de n’avoir pas suffisamment contrôlé la direction générale, ou plus simplement de s’être précipités.


Nous vous remercions de votre attention.

Le Collectif des amis de Landes Mutualité »

Lettre ouverte aux administrateurs de Myriade

Mardi 15 Décembre 2009 : Conseil d'administration de Myriade

« Mesdames et Messieurs les administrateurs,

Nous sommes concurrents et cependant nous avons en commun une vision du monde mutualiste dans laquelle la diversité et la proximité tiennent une place importante, à l'opposé de la volonté de concentration des mutuelles soutenue par l'ACAM. C’est dans cette perspective de défense des valeurs mutualistes que partagent votre Mutuelle et Landes Mutualité que nous nous adressons à vous.

Lors du prochain conseil d'administration, vous allez probablement être interrogés sur un choix décisif pour l’avenir de votre mutuelle, pour celui de vos adhérents, de vos salariés et votre fonction : une substitution avec la mutuelle étudiante Vittavi.

Notre souhait n’est aucunement d’interférer dans votre choix mais de l’éclairer au regard de l’expérience malheureuse de Landes Mutualité. En effet, votre situation ressemble à celle des administrateurs de Landes Mutualité lors de la décision de constituer une Union technique avec Vittavi (Investissement ouvrant droit à des compensations importantes, synergies…). Quelques différences non négligeables :

  • La situation financière de Vittavi est bien plus inquiétante qu'il y a 18 mois ;
  • La précipitation dans laquelle il vous est demandé de vous prononcer ;
  • La volonté de certains de passer en force ;
  • L’avenir incertain de Vittavi, actuellement sous administration provisoire, et de Landes Mutualité qui va prochainement déposer un recours au Conseil d'État. Il est d’ailleurs rappelé que la décision de l’ACAM n’est actuellement que provisoire et doit encore être confirmée ou annulée avant le 15 février 2010 (cf. article R. 510-6 du Code de la mutualité) ;
  • Le risque de remise en cause du transfert des salariés de Vittavi vers l’union dont l’accord n’a aucunement été demandé ;

Aussi, la présente lettre a seulement pour objet d’attirer votre attention sur certaines questions qu'il semble opportun de se poser :

  • Pourquoi cette précipitation alors que la question est décisive pour l’avenir de Myriade ?
  • Le projet de substitution offre-t-il des garanties à Myriade ?
  • Quels sont réellement les avantages de ce projet pour Myriade ?
  • La CNAM acceptera-t-elle que la gestion du régime obligatoire étudiant soit déléguée à Myriade qui n’est pas une mutuelle étudiante ?
  • La substitution et l’investissement financier est-il suffisant pour redresser Vittavi qui ne parvient pas à maintenir son portefeuille d’adhérent et qui s’est engagée dans une politique de conquête des DOM TOM hasardeuse et n’ayant pas abouti ? Cette substitution sera-t-elle suffisante alors que l’activité se dégrade d’année en année et que l’intervention de Landes Mutualité n’a pas permis de redresser la situation ?
  • Pourquoi l’ACAM a-t-elle refusé le 1er octobre 2009 un projet de substitution identique avec un prêt de 2.000.000 € de Landes Mutualité ?

Landes Mutualité estimait que sa situation financière et ses ratios de solvabilité la plaçait hors de tout risque. Qu’en est-il aujourd’hui ? Myriade peut encore s’épargner cette situation, ou tout du moins prendre le temps de mesurer l’impact de sa décision. Chaque jour nous réalisons que Landes Mutualité s’est laissée prendre dans un engrenage et un mouvement de concentration qui l’a dépassé malgré une situation prospère.

Myriade se trouve aujourd'hui devant le même choix et pourrait elle aussi faire l’objet ultérieurement d’attaque de mutuelles régionales type Ociane ou nationale assistées par l’ACAM qui, comme pour Landes Mutualité, viendrait alors reprocher aux administrateurs de n’avoir pas suffisamment contrôlé la direction générale, ou plus simplement de s’être précipités.


Nous vous remercions de votre attention.

Le Collectif des amis de Landes Mutualité »

vendredi 11 décembre 2009

Les salariés dans la rue (Source Sud-ouest.com)

Depuis le placement sous administration provisoire de leur entreprise mutualiste, mi-novembre, ils étaient restés discrets. Hier, les salariés de GVM, le Groupement Vittavi Mutualité dont fait partie Landes Mutualité, sont sortis dans la rue pour manifester leur inquiétude quant à l'avenir de leur emploi. Une action lancée par une intersyndicale FO-CFDT qui n'a pas eu d'incidence sur l'activité de la mutuelle, le mouvement étant organisé à la pause déjeuner devant le siège administratif de GVM et siège historique de Landes Mutualité, boulevard d'Alingsas à Mont-de-Marsan. Une soixantaine de personnes y ont participé, des salariés en grande majorité mais également quelques adhérents et des sympathisants, tous réunis sous un même slogan inscrit sur une banderole déployée face aux passants, « Votre mutuelle n'est pas à vendre ».
Une soixantaine de personnes, des salariés en majorité mais aussi des adhérents et sympathisants, a manifesté hier devant le siège montois de Landes Mutualité. (photo nicolas le lièvre)
Peur des licenciements
Car telle est la principale crainte des deux syndicats à l'origine de ce mouvement. « D'après nos informations, l'administrateur provisoire (Philippe Bonin, NDLR), envisage un rapprochement dès la mi-décembre avec Myriade, une mutuelle directement concurrente de Landes Mutualité. Ce qui signifierait des suppressions de nos agences, la délocalisation du siège de Mont-de-Marsan et surtout des licenciements, à hauteur d'un tiers à un quart de nos effectifs », annonce Eric Onselaer, secrétaire général de FO à GVM.

Le groupement, né d'une union technique entre Landes Mutualité et Vittavi à l'automne 2008, compte 202 salariés, dont 130 sont issus des anciens rangs de LM. À ces 202 salariés, il faut ajouter 23 employés repassés sous contrat Landes Mutualité, tout récemment. En effet, cette opération, visant à permettre une autonomie de fonctionnement à la mutuelle landaise pour faire face au placement sous tutelle de ces deux partenaires courant octobre, a été menée par les anciens dirigeants, juste avant leur mise à pied. Cela a sans doute pesé dans leur limogeage. Deux sont en passe d'être licenciés : l'ex-directeur général Jacques Marsant et l'ex-directeur financier Bruno Freche, reçus tous deux le 8 décembre par la direction provisoire. En revanche, Christian Couturier, directeur des opérations suspendu, va être réintégré dans ses fonctions, a-t-on appris hier. Mais sur ces sujets, les manifestants préfèrent ne pas s'étendre, quand bien même beaucoup avouent « une totale confiance » dans l'ancienne équipe dirigeante.

« Nous voulons surtout savoir à quelle sauce nous allons être mangés », confie une employée qui se lamente du peu de communication de l'administrateur provisoire. Celui-ci est loin d'être un inconnu dans le monde mutualiste. En effet, c'est lui qui a été désigné par l'Acam dans la crise qui a secoué la Fédération de la mutualité parisienne, à l'automne 2008. « Dans un premier temps, il avait proposé 600 suppressions d'emplois sur les 1 600 salariés de la FMP. Grâce à la mobilisation syndicale, notamment de la CGT, cette saignée a été évitée. Aujourd'hui, il est question de 73 licenciements. Par notre action, nous voulons lui montrer qu'il trouvera ici autant de résistance et de détermination qu'il a pu en rencontrer à Paris. On ne se laissera pas faire », préviennent les représentants syndicaux. Ils peuvent compter sur des soutiens politiques. Absent hier, le député Alain Vidalies a tenu à se faire représenter par son attaché parlementaire, Christophe Linxe. « Nous avons transmis le dossier à la ministre de la Santé et nous attendons ses réponses », a indiqué ce dernier. Hier après-midi, une délégation syndicale devait être reçue en préfecture. « Le temps presse. La prochaine réunion de la délégation unique du personnel (DUP) a été fixée par M. Bonin au 17 décembre, au siège de GVM, à Toulouse. On craint que nous soient alors annoncées des décisions prises sans aucune concertation », lâche Martine Tartas, délégué FO.

Elisa Artigue-Cazcarra

Les salariés dans la rue (Source Sud-ouest.com)

Depuis le placement sous administration provisoire de leur entreprise mutualiste, mi-novembre, ils étaient restés discrets. Hier, les salariés de GVM, le Groupement Vittavi Mutualité dont fait partie Landes Mutualité, sont sortis dans la rue pour manifester leur inquiétude quant à l'avenir de leur emploi. Une action lancée par une intersyndicale FO-CFDT qui n'a pas eu d'incidence sur l'activité de la mutuelle, le mouvement étant organisé à la pause déjeuner devant le siège administratif de GVM et siège historique de Landes Mutualité, boulevard d'Alingsas à Mont-de-Marsan. Une soixantaine de personnes y ont participé, des salariés en grande majorité mais également quelques adhérents et des sympathisants, tous réunis sous un même slogan inscrit sur une banderole déployée face aux passants, « Votre mutuelle n'est pas à vendre ».
Une soixantaine de personnes, des salariés en majorité mais aussi des adhérents et sympathisants, a manifesté hier devant le siège montois de Landes Mutualité. (photo nicolas le lièvre)
Peur des licenciements
Car telle est la principale crainte des deux syndicats à l'origine de ce mouvement. « D'après nos informations, l'administrateur provisoire (Philippe Bonin, NDLR), envisage un rapprochement dès la mi-décembre avec Myriade, une mutuelle directement concurrente de Landes Mutualité. Ce qui signifierait des suppressions de nos agences, la délocalisation du siège de Mont-de-Marsan et surtout des licenciements, à hauteur d'un tiers à un quart de nos effectifs », annonce Eric Onselaer, secrétaire général de FO à GVM.

Le groupement, né d'une union technique entre Landes Mutualité et Vittavi à l'automne 2008, compte 202 salariés, dont 130 sont issus des anciens rangs de LM. À ces 202 salariés, il faut ajouter 23 employés repassés sous contrat Landes Mutualité, tout récemment. En effet, cette opération, visant à permettre une autonomie de fonctionnement à la mutuelle landaise pour faire face au placement sous tutelle de ces deux partenaires courant octobre, a été menée par les anciens dirigeants, juste avant leur mise à pied. Cela a sans doute pesé dans leur limogeage. Deux sont en passe d'être licenciés : l'ex-directeur général Jacques Marsant et l'ex-directeur financier Bruno Freche, reçus tous deux le 8 décembre par la direction provisoire. En revanche, Christian Couturier, directeur des opérations suspendu, va être réintégré dans ses fonctions, a-t-on appris hier. Mais sur ces sujets, les manifestants préfèrent ne pas s'étendre, quand bien même beaucoup avouent « une totale confiance » dans l'ancienne équipe dirigeante.

« Nous voulons surtout savoir à quelle sauce nous allons être mangés », confie une employée qui se lamente du peu de communication de l'administrateur provisoire. Celui-ci est loin d'être un inconnu dans le monde mutualiste. En effet, c'est lui qui a été désigné par l'Acam dans la crise qui a secoué la Fédération de la mutualité parisienne, à l'automne 2008. « Dans un premier temps, il avait proposé 600 suppressions d'emplois sur les 1 600 salariés de la FMP. Grâce à la mobilisation syndicale, notamment de la CGT, cette saignée a été évitée. Aujourd'hui, il est question de 73 licenciements. Par notre action, nous voulons lui montrer qu'il trouvera ici autant de résistance et de détermination qu'il a pu en rencontrer à Paris. On ne se laissera pas faire », préviennent les représentants syndicaux. Ils peuvent compter sur des soutiens politiques. Absent hier, le député Alain Vidalies a tenu à se faire représenter par son attaché parlementaire, Christophe Linxe. « Nous avons transmis le dossier à la ministre de la Santé et nous attendons ses réponses », a indiqué ce dernier. Hier après-midi, une délégation syndicale devait être reçue en préfecture. « Le temps presse. La prochaine réunion de la délégation unique du personnel (DUP) a été fixée par M. Bonin au 17 décembre, au siège de GVM, à Toulouse. On craint que nous soient alors annoncées des décisions prises sans aucune concertation », lâche Martine Tartas, délégué FO.

Elisa Artigue-Cazcarra

jeudi 10 décembre 2009

Extrait Sud-Ouest du 10/12/2009

Manif du 10 12 2009 devant le siège de Landes Mutualité Une soixantaine de personnes, en grande majorité des salariés mais aussi quelques adhérents et sympathisants, a manifesté devant le siège administratif de GVM (groupement Vittavi Mutualité, l'union technique entre Vittavi et Landes Mutualité), à Mont-de-Marsan, ce midi, sous le slogan "nous ne sommes pas à vendre".

Par cette action, initiée par une intersyndicale FO-CFDT, les salariés de la mutuelle, placée sous administration provisoire par l'Acam depuis mi-novembre, ont voulu manifester leur inquiétude pour l'avenir de leurs emplois.

"D'après nos informations, l'administrateur provisoire envisage un rapprochement avec une mutuelle directement concurrente. Ce qui veut dire, à terme, des suppressions d'agences, la délocalisation du siège de Mont-de-Marsan, et surtout des licenciements à hauteur de un tiers à un quart des effectifs", craignent les représentants de FO, Eric Onselaer et Martine Tartas.

Une délégation syndicale devait être reçue cet après-midi en préfecture. Le groupe GVM compte 225 employés, dont 130 sont issus des rangs de Landes Mutualité.

Extrait Sud-Ouest du 10/12/2009

Manif du 10 12 2009 devant le siège de Landes Mutualité Une soixantaine de personnes, en grande majorité des salariés mais aussi quelques adhérents et sympathisants, a manifesté devant le siège administratif de GVM (groupement Vittavi Mutualité, l'union technique entre Vittavi et Landes Mutualité), à Mont-de-Marsan, ce midi, sous le slogan "nous ne sommes pas à vendre".

Par cette action, initiée par une intersyndicale FO-CFDT, les salariés de la mutuelle, placée sous administration provisoire par l'Acam depuis mi-novembre, ont voulu manifester leur inquiétude pour l'avenir de leurs emplois.

"D'après nos informations, l'administrateur provisoire envisage un rapprochement avec une mutuelle directement concurrente. Ce qui veut dire, à terme, des suppressions d'agences, la délocalisation du siège de Mont-de-Marsan, et surtout des licenciements à hauteur de un tiers à un quart des effectifs", craignent les représentants de FO, Eric Onselaer et Martine Tartas.

Une délégation syndicale devait être reçue cet après-midi en préfecture. Le groupe GVM compte 225 employés, dont 130 sont issus des rangs de Landes Mutualité.

mardi 8 décembre 2009

Landes Mutualité : une administration provisoire contestée

Extrait de l'argus de l'assurance (http://www.argusdelassurance.com)

L’Acam a placé sous administration provisoire la mutuelle étudiante Vittavi en cessation de paiement. Mais également l’union technique créée avec Landes Mutualité et cette dernière, provoquant de vives réactions.

Lors de l’assemblée générale d’ADPM fédération, son président, Jean-Louis Span, a vivement réagi aux conditions dans lesquelles l’autorité de contrôle des assurances et des mutuelles a placé sous administration provisoire un de ses adhérents, Landes Mutualité : « Un certain nombre de principes qui incombe à tout type de contrôle ont été bafoués par l’Acam. » Sur le terrain la décision prise le 12 novembre, qui s’est traduite par la mise à pied des principaux dirigeants de la mutuelle, suscite également l’émoi. Le président de Landes Mutualité, Jean-Pierre Feigna, entend engager un recours devant le Conseil d’Etat, expliquant en substance que la situation financière de Landes Mutualité est saine et qu’il n’y a donc pas danger pour la couverture et les droits des adhérents.
Ce n’est pas l’avis de l’Acam. Dans sa décision, dont l’Argus de l’assurance s’est procuré copie, l’autorité de contrôle explique que l’union technique Groupe Vittavi Mutualité (GVM), créé par Vittavi et Landes Mutualité, pourrait être « en état de cessation des paiements fin 2009-début 2010 » (du fait des problèmes financiers de Vittavi) et que dans cette hypothèse, Landes Mutualité ayant « totalement délégué sa gestion à l’union GVM », serait confrontée à un « blocage opérationnel ». L’Acam met également en lumière toute une série de dysfonctionnements et d’irrégularités concernant la gouvernance, les modalités de fonctionnement ou encore la comptabilité de la mutuelle, avec des confusions comptables entre les différentes entités. Enfin, l’autorité de contrôle juge insuffisamment sécurisée la politique de placement de la mutuelle.
C’est Philippe Bonin qui a été nommé administrateur provisoire, fonction qu’il vient d’exercer dans le dossier de la Fédération de la mutualité parisienne (FMP). Mais le député PS des Landes, Alain Vidalies, a vivement dénoncé la nomination, comme directeur par interim du groupement, d’Eric Gautier, ancien directeur général de Vittavi et... par ailleurs membre du Conseil national du Modem.

Céline Lanusse

Landes Mutualité : une administration provisoire contestée

Extrait de l'argus de l'assurance (http://www.argusdelassurance.com)

L’Acam a placé sous administration provisoire la mutuelle étudiante Vittavi en cessation de paiement. Mais également l’union technique créée avec Landes Mutualité et cette dernière, provoquant de vives réactions.

Lors de l’assemblée générale d’ADPM fédération, son président, Jean-Louis Span, a vivement réagi aux conditions dans lesquelles l’autorité de contrôle des assurances et des mutuelles a placé sous administration provisoire un de ses adhérents, Landes Mutualité : « Un certain nombre de principes qui incombe à tout type de contrôle ont été bafoués par l’Acam. » Sur le terrain la décision prise le 12 novembre, qui s’est traduite par la mise à pied des principaux dirigeants de la mutuelle, suscite également l’émoi. Le président de Landes Mutualité, Jean-Pierre Feigna, entend engager un recours devant le Conseil d’Etat, expliquant en substance que la situation financière de Landes Mutualité est saine et qu’il n’y a donc pas danger pour la couverture et les droits des adhérents.
Ce n’est pas l’avis de l’Acam. Dans sa décision, dont l’Argus de l’assurance s’est procuré copie, l’autorité de contrôle explique que l’union technique Groupe Vittavi Mutualité (GVM), créé par Vittavi et Landes Mutualité, pourrait être « en état de cessation des paiements fin 2009-début 2010 » (du fait des problèmes financiers de Vittavi) et que dans cette hypothèse, Landes Mutualité ayant « totalement délégué sa gestion à l’union GVM », serait confrontée à un « blocage opérationnel ». L’Acam met également en lumière toute une série de dysfonctionnements et d’irrégularités concernant la gouvernance, les modalités de fonctionnement ou encore la comptabilité de la mutuelle, avec des confusions comptables entre les différentes entités. Enfin, l’autorité de contrôle juge insuffisamment sécurisée la politique de placement de la mutuelle.
C’est Philippe Bonin qui a été nommé administrateur provisoire, fonction qu’il vient d’exercer dans le dossier de la Fédération de la mutualité parisienne (FMP). Mais le député PS des Landes, Alain Vidalies, a vivement dénoncé la nomination, comme directeur par interim du groupement, d’Eric Gautier, ancien directeur général de Vittavi et... par ailleurs membre du Conseil national du Modem.

Céline Lanusse

dimanche 6 décembre 2009

Abracadabra : Bonin le magicien !

Mr le magicien lors de sa réunion du 19/11 après-midi, avait étonné tout le monde avec sa formule magique : "Je crois que ma main droite devrait être d'accord avec ma main gauche". Et bien nous savons maintenant ce qu'il voulait dire par là !

Suivez moi bien, voici le tour de passe-passe :

Je suis la main gauche, et je mets dans le chapeau GVM la quote-part de Vittavi due chaque semaine (150 000€).
Je suis la main droite, et je mets dans le chapeau GVM la quote-part de Landes Mutualité due chaque semaine (243 000€).

Je mélange , je mélange, et ..... Abracadabra, je peux payer toutes les charges.

-- Mais monsieur le magicien, il n'y avait rien dans votre main gauche !!

-- Ahhh ? ! bon, ça s'est vu ? mince alors !!


Et oui M Bonin, ça s'est vu, et ça fait 3 semaines que ça dure, soit 450 000€ que Vittavi n'a pas versé alors qu'il n'y a pas de clause de solidarité ou de prêt entre Vittavi et Landes Mutualité !!!

Ne croyez pas que tout le monde a les yeux fermés...

Abracadabra : Bonin le magicien !

Mr le magicien lors de sa réunion du 19/11 après-midi, avait étonné tout le monde avec sa formule magique : "Je crois que ma main droite devrait être d'accord avec ma main gauche". Et bien nous savons maintenant ce qu'il voulait dire par là !

Suivez moi bien, voici le tour de passe-passe :

Je suis la main gauche, et je mets dans le chapeau GVM la quote-part de Vittavi due chaque semaine (150 000€).
Je suis la main droite, et je mets dans le chapeau GVM la quote-part de Landes Mutualité due chaque semaine (243 000€).

Je mélange , je mélange, et ..... Abracadabra, je peux payer toutes les charges.

-- Mais monsieur le magicien, il n'y avait rien dans votre main gauche !!

-- Ahhh ? ! bon, ça s'est vu ? mince alors !!


Et oui M Bonin, ça s'est vu, et ça fait 3 semaines que ça dure, soit 450 000€ que Vittavi n'a pas versé alors qu'il n'y a pas de clause de solidarité ou de prêt entre Vittavi et Landes Mutualité !!!

Ne croyez pas que tout le monde a les yeux fermés...

jeudi 3 décembre 2009

Extrait Sud-Ouest du 01/12/2009

La fronde des petites et moyennes mutuelles.
Les petites et moyennes mutuelles montent au créneau pour prendre la défense de Landes Mutualité. Hier, l'ADPM, une association nationale composée d'une centaine de ces établissements qui regroupent 2 millions d'adhérents, a vivement réagi à la mise sous tutelle de Landes Mutualité par l'Acam, le gendarme des assurances et mutuelles (1).
Dans un communiqué, elle demande purement et simplement l'annulation de la procédure et dénonce « les pouvoirs exorbitants conférés à l'autorité de contrôle ».
Sur son site Internet, l'ADPM a même lancé une pétition demandant « qu'une charte définissant les droits et obligations du vérificateur et du vérifié soit rapidement mise en place, à l'instar des chartes de contrôle de l'Urssaf et de la Direction Générale des Impôts ». « C'est une requête que nous avions déjà adressée à la ministre Christine Lagarde en juillet 2008. Mais elle était alors restée lettre morte. Avec ce qui vient de se passer à Landes Mutualité, on a touché le bas-fond du contrôle », s'insurge le président de l'ADPM, Jean-Louis Span. Ce dernier a d'ailleurs adressé hier un nouveau courrier à Christine Lagarde.

L'ADPM s'insurge contre « un climat de suspicion permanent » sur les actes de gestion courante des entreprises
mutualistes qui ne peuvent accepter « la déstabilisation provoquée par un contrôle à charge dans un contexte de
concurrence exacerbée ».

Rappelons que les trois principaux dirigeants de Landes Mutualité et son conseil d'administration ont été suspendus de leur fonction le 19 novembre sur décision de l'Acam, qui a placé l'organisme sous administration provisoire.

Une mesure contre laquelle un recours devant le Conseil d'Etat est en passe d'être déposé par les dirigeants débarqués.

(1) Lire nos précédentes éditions.

Extrait Sud-Ouest du 01/12/2009

La fronde des petites et moyennes mutuelles.
Les petites et moyennes mutuelles montent au créneau pour prendre la défense de Landes Mutualité. Hier, l'ADPM, une association nationale composée d'une centaine de ces établissements qui regroupent 2 millions d'adhérents, a vivement réagi à la mise sous tutelle de Landes Mutualité par l'Acam, le gendarme des assurances et mutuelles (1).
Dans un communiqué, elle demande purement et simplement l'annulation de la procédure et dénonce « les pouvoirs exorbitants conférés à l'autorité de contrôle ».
Sur son site Internet, l'ADPM a même lancé une pétition demandant « qu'une charte définissant les droits et obligations du vérificateur et du vérifié soit rapidement mise en place, à l'instar des chartes de contrôle de l'Urssaf et de la Direction Générale des Impôts ». « C'est une requête que nous avions déjà adressée à la ministre Christine Lagarde en juillet 2008. Mais elle était alors restée lettre morte. Avec ce qui vient de se passer à Landes Mutualité, on a touché le bas-fond du contrôle », s'insurge le président de l'ADPM, Jean-Louis Span. Ce dernier a d'ailleurs adressé hier un nouveau courrier à Christine Lagarde.

L'ADPM s'insurge contre « un climat de suspicion permanent » sur les actes de gestion courante des entreprises
mutualistes qui ne peuvent accepter « la déstabilisation provoquée par un contrôle à charge dans un contexte de
concurrence exacerbée ».

Rappelons que les trois principaux dirigeants de Landes Mutualité et son conseil d'administration ont été suspendus de leur fonction le 19 novembre sur décision de l'Acam, qui a placé l'organisme sous administration provisoire.

Une mesure contre laquelle un recours devant le Conseil d'Etat est en passe d'être déposé par les dirigeants débarqués.

(1) Lire nos précédentes éditions.

mardi 1 décembre 2009

Les Chiffres officiels de Landes Mutualité

Voyons les chiffres qui sont loins de ceux annoncés par sud Ouest dans le journal le lundi
23 Novembre 2009 !




cliquez sur l'image pour l'agrandir.



31 236 756 € de fonds propres en Décembre 2008
29 700 854 € en 2006
soit une progression de 1 535 902 € en 3 ans.
On ne peut pas dire que Landes Mutualité ait mal géré l'argent des adhérents.

img, id: BLOGGER_PHOTO_ID_5410428124299582898

Les Chiffres officiels de Landes Mutualité

Voyons les chiffres qui sont loins de ceux annoncés par sud Ouest dans le journal le lundi
23 Novembre 2009 !




cliquez sur l'image pour l'agrandir.



31 236 756 € de fonds propres en Décembre 2008
29 700 854 € en 2006
soit une progression de 1 535 902 € en 3 ans.
On ne peut pas dire que Landes Mutualité ait mal géré l'argent des adhérents.

img, id: BLOGGER_PHOTO_ID_5410428124299582898

vendredi 27 novembre 2009

Extrait Argus de l'assurance du 21/11/09 + Interview


lien : http://www.argusdelassurance.com/a-la-une/landes-mutualite-une-administration-provisoire-contestee.40998

Dans cette article, il est dit que "Landes Mutualité ayant « totalement délégué sa gestion à l’union GVM », serait confrontée à un « blocage opérationnel » et que " la politique de placement de la mutuelle" était jugée " insuffisamment sécurisée" par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles (ACAM).

Le comité de rédaction de Vérité Landes Mutualité (VLM) a interviewé un informateur sur ces questions et s'interroge sur la question d'une administration abusive.

VLM : L'ACAM a placé Landes Mutualité sous administration provisoire car, entre autres griefs, elle "serait confrontée à un blocage opérationnel du fait de l'union technique GVM". Où se situe le blocage ?
L'Informateur : Depuis le 10 Novembre 2009,il y a 23 salariés dans Landes Mutualité, ce qui rend la mutuelle autonome dans sa gestion quotidienne pour répondre aux adhérents, encaisser les cotisations et payer les prestations. Il n'y a donc pas de blocage opérationnel ni de risque de cessation de paiement compte tenu des capitaux propres de Landes Mutualité.
Quant aux autres griefs, ils ne sont pas de nature à mettre en péril les droits des adhérents et les réponses ont été apportées lors de l'audition par le collège de l'ACAM de façon claire et précise.
Il ne faut pas oublier que les commissaires aux comptes KPMG et Michel Laurens ont certifiés les comptes des 3 structures sincères et véritables en étant parfaitement informés des méthodes comptables employées, et sans les remettre en cause. Quant au fonctionnement de Landes Mutualité, tous les salariés savent combien les administrateurs s'investissaient dans la structure notamment avec les commissions techniques et étaient parfaitement au courant de tout ce qui se passait

Concernant le placement, il ne peut être jugé peu sûr qu'à partir du moment où on oublie de préciser que son capital est garanti à l'échéance et qu'il a déjà dégagé sur les 3 premières années un revenu de plus de 2 millions d'euros au profit de la mutuelle. L'ACAM, avertie fin 2 008 par courrier pour recueillir son avis en coordination avec les commissaires aux comptes et la caisse d'épargne, n'avait à l'époque pas exprimé son désaccord sur le traitement comptable de ce placement.
Par contre il ne faudrait pas que l'administration provisoire en place dorénavant, par un excès de zèle, ne mette en péril la situation financière de Landes Mutualité par des liquidations hasardeuses de titres et autres outils financiers pour justifier à postériori cette mise sous tutelle quelque peu abusive ; lorsqu'elle passe outre les conventions établies avec les établissements de soins sur les délais de remboursement, cela aboutit à dégrader les résultats de la mutuelle, voire peut-être à la mettre en péril.

VLM : - Y avait-il vraiment situation d'urgence pour une mise sous administration provisoire ?
L'Informateur : Tout aujourd'hui tend à démontrer le contraire ! C'est la raison pour laquelle Landes Mutualité fait appel en conseil d'état. Les délais de cet appel sont longs et laissent le temps à l'administrateur provisoire de tout démanteler. Seule la mobilisation des salariés soutenu par l'ancien conseil d'administration peut éviter cela !

VLM : - Des echos insistants de fusion de Landes Mutualité avec une structure régionale laissent penser que la disparition des sièges ne serait plus qu'une question de temps et que beaucoup d'agences seraient fermées, entraînant la perte d'un grand nombre d'emplois. Avez vous des informations sur ce point ?
L'Informateur : L'Administrateur provisoire a annoncé publiquement avoir des contacts avec des mutuelle régionales, nous pensons qu'il s'agit de Myriade, il a besoin d'une solution urgente pour résoudre le principal problème dont on ne parle plus sous couvert des "sois disant soucis de Landes Mutualité et de sa gestion", à savoir la cessation de paiement de Vittavi qui arrivera avant la fin de l'année. Il a annoncé que les sièges sociaux bougeront, ce qui entrainera des déplacements de personnel.
C'est une façon de cacher la vérité qui reviendra à supprimer des emplois partout où il y a doublons avec MYRIADE tant au niveau des sièges sociaux que des agences. Sans tenir compte de le restructuration de Vittavi qui avait déjà était présentée dans le cadre du partenariat avec Landes Mutualité, cela représente environ 50 à 60 emplois supprimés, essentiellement dans les services transversaux :
- management,
- informatique,
- marketing communication,
- comptabilité ressources humaines,
- contrôle interne,
- juridique,
- immobilier,
- et plateaux de gestion en fonction des charges de travail.
Sans parler des agences ou des doublons existant à Mont de Marsan, à Dax, à Bayonne, à Bordeaux, à Agen, à Pau.
Tout cela amène des comportements individuels un peu limite : certains semblent aujourd'hui d'ores et déjà négocier leurs futurs emplois sous la couverture de vouloir défendre tout le monde. Certains élus du personnel ont même tenté de faire de la délation pour critiquer le comportement de certains salariés dont il convenait de se séparer rapidement parce qu'ils ne jouent pas le jeu de l'Administration provisoire.
La aussi il ne faut pas être dupe.
La seule solution passe par la mobilisation de tous afin de faire pression sur le projet de L'Administrateur Provisoire qui est un fin stratège et ne va pas dévoiler immédiatement les conséquences sur l'emploi afin de ne pas mettre le feu, il va certainement compter sur l'usure pour essouffler les salariés en rébellion.
D'autres solutions sont possibles : elles présentent l'avantage de préserver les emplois car il n'y a aucun doublon entre les différents services.
La presse nationale se fait aujourd'hui l'écho du problème de Landes Mutualité et L'ADPM et son président Jean- Louis Span soutiennent Landes Mutualité dans ce combat contre le pouvoir exorbitant de cette autorité de tutelle qui a été largement influencée par le travail en profondeur de dirigeants de Vittavi depuis le 21 octobre date de leur mise sous administration provisoire.

Extrait Argus de l'assurance du 21/11/09 + Interview


lien : http://www.argusdelassurance.com/a-la-une/landes-mutualite-une-administration-provisoire-contestee.40998

Dans cette article, il est dit que "Landes Mutualité ayant « totalement délégué sa gestion à l’union GVM », serait confrontée à un « blocage opérationnel » et que " la politique de placement de la mutuelle" était jugée " insuffisamment sécurisée" par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles (ACAM).

Le comité de rédaction de Vérité Landes Mutualité (VLM) a interviewé un informateur sur ces questions et s'interroge sur la question d'une administration abusive.

VLM : L'ACAM a placé Landes Mutualité sous administration provisoire car, entre autres griefs, elle "serait confrontée à un blocage opérationnel du fait de l'union technique GVM". Où se situe le blocage ?
L'Informateur : Depuis le 10 Novembre 2009,il y a 23 salariés dans Landes Mutualité, ce qui rend la mutuelle autonome dans sa gestion quotidienne pour répondre aux adhérents, encaisser les cotisations et payer les prestations. Il n'y a donc pas de blocage opérationnel ni de risque de cessation de paiement compte tenu des capitaux propres de Landes Mutualité.
Quant aux autres griefs, ils ne sont pas de nature à mettre en péril les droits des adhérents et les réponses ont été apportées lors de l'audition par le collège de l'ACAM de façon claire et précise.
Il ne faut pas oublier que les commissaires aux comptes KPMG et Michel Laurens ont certifiés les comptes des 3 structures sincères et véritables en étant parfaitement informés des méthodes comptables employées, et sans les remettre en cause. Quant au fonctionnement de Landes Mutualité, tous les salariés savent combien les administrateurs s'investissaient dans la structure notamment avec les commissions techniques et étaient parfaitement au courant de tout ce qui se passait

Concernant le placement, il ne peut être jugé peu sûr qu'à partir du moment où on oublie de préciser que son capital est garanti à l'échéance et qu'il a déjà dégagé sur les 3 premières années un revenu de plus de 2 millions d'euros au profit de la mutuelle. L'ACAM, avertie fin 2 008 par courrier pour recueillir son avis en coordination avec les commissaires aux comptes et la caisse d'épargne, n'avait à l'époque pas exprimé son désaccord sur le traitement comptable de ce placement.
Par contre il ne faudrait pas que l'administration provisoire en place dorénavant, par un excès de zèle, ne mette en péril la situation financière de Landes Mutualité par des liquidations hasardeuses de titres et autres outils financiers pour justifier à postériori cette mise sous tutelle quelque peu abusive ; lorsqu'elle passe outre les conventions établies avec les établissements de soins sur les délais de remboursement, cela aboutit à dégrader les résultats de la mutuelle, voire peut-être à la mettre en péril.

VLM : - Y avait-il vraiment situation d'urgence pour une mise sous administration provisoire ?
L'Informateur : Tout aujourd'hui tend à démontrer le contraire ! C'est la raison pour laquelle Landes Mutualité fait appel en conseil d'état. Les délais de cet appel sont longs et laissent le temps à l'administrateur provisoire de tout démanteler. Seule la mobilisation des salariés soutenu par l'ancien conseil d'administration peut éviter cela !

VLM : - Des echos insistants de fusion de Landes Mutualité avec une structure régionale laissent penser que la disparition des sièges ne serait plus qu'une question de temps et que beaucoup d'agences seraient fermées, entraînant la perte d'un grand nombre d'emplois. Avez vous des informations sur ce point ?
L'Informateur : L'Administrateur provisoire a annoncé publiquement avoir des contacts avec des mutuelle régionales, nous pensons qu'il s'agit de Myriade, il a besoin d'une solution urgente pour résoudre le principal problème dont on ne parle plus sous couvert des "sois disant soucis de Landes Mutualité et de sa gestion", à savoir la cessation de paiement de Vittavi qui arrivera avant la fin de l'année. Il a annoncé que les sièges sociaux bougeront, ce qui entrainera des déplacements de personnel.
C'est une façon de cacher la vérité qui reviendra à supprimer des emplois partout où il y a doublons avec MYRIADE tant au niveau des sièges sociaux que des agences. Sans tenir compte de le restructuration de Vittavi qui avait déjà était présentée dans le cadre du partenariat avec Landes Mutualité, cela représente environ 50 à 60 emplois supprimés, essentiellement dans les services transversaux :
- management,
- informatique,
- marketing communication,
- comptabilité ressources humaines,
- contrôle interne,
- juridique,
- immobilier,
- et plateaux de gestion en fonction des charges de travail.
Sans parler des agences ou des doublons existant à Mont de Marsan, à Dax, à Bayonne, à Bordeaux, à Agen, à Pau.
Tout cela amène des comportements individuels un peu limite : certains semblent aujourd'hui d'ores et déjà négocier leurs futurs emplois sous la couverture de vouloir défendre tout le monde. Certains élus du personnel ont même tenté de faire de la délation pour critiquer le comportement de certains salariés dont il convenait de se séparer rapidement parce qu'ils ne jouent pas le jeu de l'Administration provisoire.
La aussi il ne faut pas être dupe.
La seule solution passe par la mobilisation de tous afin de faire pression sur le projet de L'Administrateur Provisoire qui est un fin stratège et ne va pas dévoiler immédiatement les conséquences sur l'emploi afin de ne pas mettre le feu, il va certainement compter sur l'usure pour essouffler les salariés en rébellion.
D'autres solutions sont possibles : elles présentent l'avantage de préserver les emplois car il n'y a aucun doublon entre les différents services.
La presse nationale se fait aujourd'hui l'écho du problème de Landes Mutualité et L'ADPM et son président Jean- Louis Span soutiennent Landes Mutualité dans ce combat contre le pouvoir exorbitant de cette autorité de tutelle qui a été largement influencée par le travail en profondeur de dirigeants de Vittavi depuis le 21 octobre date de leur mise sous administration provisoire.

Communiqué du Comité de rédaction

"Lors de la création de Vérité-Landes-Mutualité, le comité de rédaction a voulu réserver un espace dédié à la libre expression sur la mise sous administration provisoire de Landes Mutualité.
Mais devant le dérapage des commentaires comportant un caractère diffamatoire, le comité de rédaction a pris la décision de fermer cet espace.
L'espace éditorial reste ouvert pour diffuser des informations avérées et les articles qui lui seront envoyés signés à l'adresse verite.landesmutualite@gmail.com
Seuls les articles ne comportant aucun caractère diffamatoire seront diffusés."

signé le comité de rédaction.

Communiqué du Comité de rédaction

"Lors de la création de Vérité-Landes-Mutualité, le comité de rédaction a voulu réserver un espace dédié à la libre expression sur la mise sous administration provisoire de Landes Mutualité.
Mais devant le dérapage des commentaires comportant un caractère diffamatoire, le comité de rédaction a pris la décision de fermer cet espace.
L'espace éditorial reste ouvert pour diffuser des informations avérées et les articles qui lui seront envoyés signés à l'adresse verite.landesmutualite@gmail.com
Seuls les articles ne comportant aucun caractère diffamatoire seront diffusés."

signé le comité de rédaction.

Extrait Sud-Ouest du 26/11/2009

Landes Mutualité : l'affaire se politise (source Sud-ouest.com)
L'affaire Landes Mutualité, placée sous administration provisoire par l'Autorité de contrôle des assurances et des Mutuelles (1), prend une nouvelle tournure et se déplace sur le terrain politique. Après Geneviève Darrieussecq, le maire Modem de Mont-de-Marsan, qui est allée à la rencontre des salariés de la première mutuelle des Landes mardi, le député socialiste Alain Vidalies a pris position hier. Et le parlementaire, contrairement à sa rivale, commente la décision de l'Acam, ne manquant pas au passage de préciser qu'il a reçu une délégation de salariés « dès vendredi ». Sous-entendu, il était le premier.

Rendez-vous au ministère
Ses priorités : « obtenir le maintien des emplois et la garantie des droits des adhérents », annonce-t-il en préambule avant de dénoncer la décision du gendarme des assurances et mutuelles. « Les reproches
faits aux dirigeants et aux actionnaires de cette mutuelle ne doivent pas cacher la seule question qui compte : la situation financière justifie-t-elle une mesure aussi coercitive ? Les informations dont j'ai connaissance ne militent pas pour une réponse positive », déclare le député qui a demandé un rendez-vous à la ministre de la Santé « pour obtenir les éclaircissements nécessaires ». Selon lui, l'existence d'un groupement entre Landes Mutualité et Vittavi, une mutuelle étudiante en cessation de paiement, « n'est pas une raison suffisante pour provoquer une extension de la procédure ».

Rappelons que Vittavi est sous administration provisoire de l'Acam depuis mi-octobre. Et Alain Vidalies, comme d'autres avant lui, de s'étonner que l'ancien directeur général de cette mutuelle, Eric Gautier, suspendu de ses fonctions lors de la mise sous tutelle de l'organisme, ait été « redésigné directeur par interim du groupement ». Le député socialiste en profite alors pour souligner l'engagement politique de cette personne, « membre du Conseil national du Modem ». Une précision très loin d'être innocente. Conseiller municipal d'opposition à Portet-sur-Garonne, une commune de 10 000 habitants dans la banlieue toulousaine, Eric Gautier est membre du collège des représentants des adhérents pour la région Midi-Pyrénées au Conseil national du MoDem. A croire qu'Alain Vidalies part en campagne. Pas sûr que Landes Mutualité, secouée par une crise sans précédent qui inquiète ses salariés, soit un terrain adapté pour ce genre de débat.

Extrait Sud-Ouest du 26/11/2009

Landes Mutualité : l'affaire se politise (source Sud-ouest.com)
L'affaire Landes Mutualité, placée sous administration provisoire par l'Autorité de contrôle des assurances et des Mutuelles (1), prend une nouvelle tournure et se déplace sur le terrain politique. Après Geneviève Darrieussecq, le maire Modem de Mont-de-Marsan, qui est allée à la rencontre des salariés de la première mutuelle des Landes mardi, le député socialiste Alain Vidalies a pris position hier. Et le parlementaire, contrairement à sa rivale, commente la décision de l'Acam, ne manquant pas au passage de préciser qu'il a reçu une délégation de salariés « dès vendredi ». Sous-entendu, il était le premier.

Rendez-vous au ministère
Ses priorités : « obtenir le maintien des emplois et la garantie des droits des adhérents », annonce-t-il en préambule avant de dénoncer la décision du gendarme des assurances et mutuelles. « Les reproches
faits aux dirigeants et aux actionnaires de cette mutuelle ne doivent pas cacher la seule question qui compte : la situation financière justifie-t-elle une mesure aussi coercitive ? Les informations dont j'ai connaissance ne militent pas pour une réponse positive », déclare le député qui a demandé un rendez-vous à la ministre de la Santé « pour obtenir les éclaircissements nécessaires ». Selon lui, l'existence d'un groupement entre Landes Mutualité et Vittavi, une mutuelle étudiante en cessation de paiement, « n'est pas une raison suffisante pour provoquer une extension de la procédure ».

Rappelons que Vittavi est sous administration provisoire de l'Acam depuis mi-octobre. Et Alain Vidalies, comme d'autres avant lui, de s'étonner que l'ancien directeur général de cette mutuelle, Eric Gautier, suspendu de ses fonctions lors de la mise sous tutelle de l'organisme, ait été « redésigné directeur par interim du groupement ». Le député socialiste en profite alors pour souligner l'engagement politique de cette personne, « membre du Conseil national du Modem ». Une précision très loin d'être innocente. Conseiller municipal d'opposition à Portet-sur-Garonne, une commune de 10 000 habitants dans la banlieue toulousaine, Eric Gautier est membre du collège des représentants des adhérents pour la région Midi-Pyrénées au Conseil national du MoDem. A croire qu'Alain Vidalies part en campagne. Pas sûr que Landes Mutualité, secouée par une crise sans précédent qui inquiète ses salariés, soit un terrain adapté pour ce genre de débat.

Extrait Sud-Ouest du 25/11/2009

Landes Mutualité : les réactions se multiplient(source Sud-ouest.com)
La situation de Landes Mutualité, placée sous administration provisoire par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles depuis la fin de la semaine dernière, provoque une véritable onde de choc. Les réactions s'enchaînent depuis la révélation des faits dans l'édition de « Sud Ouest» de lundi.
Première à s'être manifestée, via un communiqué de presse publié lundi soir : la Mutualité française d'Aquitaine, qui fédère 200 mutuelles dans la région. Elle se désolidarise totalement de l'organisme landais. Le président du premier opérateur régional en complémentaire santé, Alain Dumas, précise ainsi que Landes Mutualité « ne fait plus partie de la Mutualité française depuis le 1er janvier 2009 ». « Bien que Landes Mutualité s'intitule « mutuelle » et utilise le vocable « Mutualité » dans son appellation, elle s'était écartée des valeurs et des pratiques qui fondent et régissent les mutuelles de la Mutualité française et avait décidé de s'exclure elle-même du mouvement mutualiste », indique encore le communiqué. Ambiance...

Tournure politique
Hier après-midi, l'affaire a même pris une tournure politique avec la visite de Geneviève Darrieussecq, le maire Modem de Mont-de-Marsan, au siège de Landes Mutualité. Une visite visant à marquer « la solidarité » de l'élue envers les salariés. Geneviève Darrieussecq s'est ainsi entretenue avec l'ensemble du personnel auquel elle a exprimé « sa position sur le sujet et ses priorités : préserver la structure Landes Mutualité, maintenir son siège à Mont-de-Marsan et garantir le maintien de l'ensemble des emplois », indique un communiqué de presse de la Ville.

Le maire de Mont-de-Marsan a ensuite rencontré le directeur par interim de la mutuelle, Eric Gauthier, à qui elle a rappelé « l'importance et l'impact de Landes Mutualité sur le territoire et sur l'ensemble du département. »

Cette première visite pourrait être suivie d'autres. En effet, Geneviève Darrieussecq s'est engagée devant les salariés, «inquiets et tramatisés par la tournure des événements », à rencontrer l'ensemble des décideurs sur ce dossier « afin d'oeuvrer à trouver la meilleure issue à cet épisode agité ».

Extrait Sud-Ouest du 25/11/2009

Landes Mutualité : les réactions se multiplient(source Sud-ouest.com)
La situation de Landes Mutualité, placée sous administration provisoire par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles depuis la fin de la semaine dernière, provoque une véritable onde de choc. Les réactions s'enchaînent depuis la révélation des faits dans l'édition de « Sud Ouest» de lundi.
Première à s'être manifestée, via un communiqué de presse publié lundi soir : la Mutualité française d'Aquitaine, qui fédère 200 mutuelles dans la région. Elle se désolidarise totalement de l'organisme landais. Le président du premier opérateur régional en complémentaire santé, Alain Dumas, précise ainsi que Landes Mutualité « ne fait plus partie de la Mutualité française depuis le 1er janvier 2009 ». « Bien que Landes Mutualité s'intitule « mutuelle » et utilise le vocable « Mutualité » dans son appellation, elle s'était écartée des valeurs et des pratiques qui fondent et régissent les mutuelles de la Mutualité française et avait décidé de s'exclure elle-même du mouvement mutualiste », indique encore le communiqué. Ambiance...

Tournure politique
Hier après-midi, l'affaire a même pris une tournure politique avec la visite de Geneviève Darrieussecq, le maire Modem de Mont-de-Marsan, au siège de Landes Mutualité. Une visite visant à marquer « la solidarité » de l'élue envers les salariés. Geneviève Darrieussecq s'est ainsi entretenue avec l'ensemble du personnel auquel elle a exprimé « sa position sur le sujet et ses priorités : préserver la structure Landes Mutualité, maintenir son siège à Mont-de-Marsan et garantir le maintien de l'ensemble des emplois », indique un communiqué de presse de la Ville.

Le maire de Mont-de-Marsan a ensuite rencontré le directeur par interim de la mutuelle, Eric Gauthier, à qui elle a rappelé « l'importance et l'impact de Landes Mutualité sur le territoire et sur l'ensemble du département. »

Cette première visite pourrait être suivie d'autres. En effet, Geneviève Darrieussecq s'est engagée devant les salariés, «inquiets et tramatisés par la tournure des événements », à rencontrer l'ensemble des décideurs sur ce dossier « afin d'oeuvrer à trouver la meilleure issue à cet épisode agité ».

Extrait Sud-Ouest du 24/11/2009

Landes Mutualité : la contre-attaque (source Sud-ouest.com)

Les langues commencent doucement à se délier à Landes Mutualité. Et les principaux dirigeants suspendus depuis jeudi par l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (l'Acam), le gendarme du secteur, organisent leur contre-attaque. Leur porte-parole : le président Jean-Pierre Feignia, lui aussi démis de ses fonctions, un mois à peine après son élection par le conseil d'administration à la tête de la première mutuelle des Landes (100 000 adhérents, principalement dans le département et les Pyrénées-Atlantiques). L'homme n'y va pas par quatre chemins et dénonce « une décision totalement arbitraire et injustifiée de l'Acam, visant à mettre dans le même sac Vittavi, au bord du gouffre, et Landes Mutualité, en parfaite santé financière ».

En Conseil d'État
À l'appui de ses dires, des chiffres : « Entre 2003 et 2009, nous n'avons cessé de nous développer, passant de 53 000 adhérents à plus de 100 000 et de 23 millions d'euros de cotisations à 53 millions. Aujourd'hui, nous disposons de 32 millions d'euros de capitaux propres et notre ratio prudentiel dépasse très largement la moyenne demandée par l'Acam. Les droits des assurés n'ont jamais été compromis. Alors, que faisons-nous sous administration provisoire ? », lance Jean-Pierre Feignia. Et le président déchu de soupçonner « un subterfuge pour financer le redressement de Vittavi, dont personne ne veut ». En clair, les candidats à la reprise pourraient être plus nombreux avec la mutuelle landaise dans le lot. C'est pourtant Landes Mutualité qui avait choisi d'elle-même de se rapprocher de cette mutuelle étudiante (l'ex-Smeso), en octobre 2008, pour « se développer », déclarait alors le directeur général de LM, Jacques Marsant (1). À l'époque, Vittavi n'était d'ailleurs guère en grande forme : au 31 décembre 2008, elle présentait un déficit de 2 millions d'euros.



Le groupement d'intérêt économique créé entre elle et Landes Mutualité, à l'origine de la naissance de GVM (Groupe Vittavi Mutualité), n'y a rien changé. Aujourd'hui, Vittavi est proche de la cessation de paiements et sous administration provisoire ; même chose pour GVM et maintenant pour Landes Mutualité. Plutôt que d'un développement, c'est d'un ratage qu'il semble s'agir.



Mais là-dessus, Jean-Pierre Feignia ne s'étale guère. « Les deux entités avaient gardé leur indépendance. Vittavi s'était engagée à faire des économies de charge et à redresser sa situation », commente-t-il. Une indépendance toutefois relative : en effet, les moyens, au premier chef les salariés, étaient rattachés à GVM et non plus à leur maison mère respective.


Autre sujet que Jean-Pierre Feignia balaie d'un revers de main : les émoluments des administrateurs, supérieurs au plafond légal selon l'Acam, et la rémunération très élevée du directeur général pointée par l'autorité de contrôle. « C'est un débat d'interprétation de l'Acam. Les indemnités sont dans la norme eu égard à l'engagement des administrateurs », indique le président suspendu, tout en refusant de livrer leur montant. Le retraité du secteur bancaire se montre plus bavard concernant les placements financiers désignés comme « risqués » par les contrôleurs du gendarme des assurances et mutuelles. « Il s'agit d'un placement obligataire de la Caisse d'épargne, garanti à terme et aucunement risqué », déclare-t-il. Et Jean-Pierre Feignia de dégainer une dernière pique à l'attention de l'organisme public indépendant : « Comment se fait-il que l'administrateur provisoire, M. Philippe Bonin, ait décidé de s'appuyer sur des personnes suspendues voilà quelques semaines ? C'est quand même étrange. » En effet, le président de GVM vient d'être réintégré dans ses fonctions et l'ex-directeur général de Vittavi vient d'être nommé directeur général de GVM. Conclusion : « Nous allons déposer un recours devant le Conseil d'État pour faire casser la décision de l'Acam », prévient l'ex-président de Landes Mutualité.

Extrait Sud-Ouest du 24/11/2009

Landes Mutualité : la contre-attaque (source Sud-ouest.com)

Les langues commencent doucement à se délier à Landes Mutualité. Et les principaux dirigeants suspendus depuis jeudi par l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (l'Acam), le gendarme du secteur, organisent leur contre-attaque. Leur porte-parole : le président Jean-Pierre Feignia, lui aussi démis de ses fonctions, un mois à peine après son élection par le conseil d'administration à la tête de la première mutuelle des Landes (100 000 adhérents, principalement dans le département et les Pyrénées-Atlantiques). L'homme n'y va pas par quatre chemins et dénonce « une décision totalement arbitraire et injustifiée de l'Acam, visant à mettre dans le même sac Vittavi, au bord du gouffre, et Landes Mutualité, en parfaite santé financière ».

En Conseil d'État
À l'appui de ses dires, des chiffres : « Entre 2003 et 2009, nous n'avons cessé de nous développer, passant de 53 000 adhérents à plus de 100 000 et de 23 millions d'euros de cotisations à 53 millions. Aujourd'hui, nous disposons de 32 millions d'euros de capitaux propres et notre ratio prudentiel dépasse très largement la moyenne demandée par l'Acam. Les droits des assurés n'ont jamais été compromis. Alors, que faisons-nous sous administration provisoire ? », lance Jean-Pierre Feignia. Et le président déchu de soupçonner « un subterfuge pour financer le redressement de Vittavi, dont personne ne veut ». En clair, les candidats à la reprise pourraient être plus nombreux avec la mutuelle landaise dans le lot. C'est pourtant Landes Mutualité qui avait choisi d'elle-même de se rapprocher de cette mutuelle étudiante (l'ex-Smeso), en octobre 2008, pour « se développer », déclarait alors le directeur général de LM, Jacques Marsant (1). À l'époque, Vittavi n'était d'ailleurs guère en grande forme : au 31 décembre 2008, elle présentait un déficit de 2 millions d'euros.



Le groupement d'intérêt économique créé entre elle et Landes Mutualité, à l'origine de la naissance de GVM (Groupe Vittavi Mutualité), n'y a rien changé. Aujourd'hui, Vittavi est proche de la cessation de paiements et sous administration provisoire ; même chose pour GVM et maintenant pour Landes Mutualité. Plutôt que d'un développement, c'est d'un ratage qu'il semble s'agir.



Mais là-dessus, Jean-Pierre Feignia ne s'étale guère. « Les deux entités avaient gardé leur indépendance. Vittavi s'était engagée à faire des économies de charge et à redresser sa situation », commente-t-il. Une indépendance toutefois relative : en effet, les moyens, au premier chef les salariés, étaient rattachés à GVM et non plus à leur maison mère respective.


Autre sujet que Jean-Pierre Feignia balaie d'un revers de main : les émoluments des administrateurs, supérieurs au plafond légal selon l'Acam, et la rémunération très élevée du directeur général pointée par l'autorité de contrôle. « C'est un débat d'interprétation de l'Acam. Les indemnités sont dans la norme eu égard à l'engagement des administrateurs », indique le président suspendu, tout en refusant de livrer leur montant. Le retraité du secteur bancaire se montre plus bavard concernant les placements financiers désignés comme « risqués » par les contrôleurs du gendarme des assurances et mutuelles. « Il s'agit d'un placement obligataire de la Caisse d'épargne, garanti à terme et aucunement risqué », déclare-t-il. Et Jean-Pierre Feignia de dégainer une dernière pique à l'attention de l'organisme public indépendant : « Comment se fait-il que l'administrateur provisoire, M. Philippe Bonin, ait décidé de s'appuyer sur des personnes suspendues voilà quelques semaines ? C'est quand même étrange. » En effet, le président de GVM vient d'être réintégré dans ses fonctions et l'ex-directeur général de Vittavi vient d'être nommé directeur général de GVM. Conclusion : « Nous allons déposer un recours devant le Conseil d'État pour faire casser la décision de l'Acam », prévient l'ex-président de Landes Mutualité.