mardi 26 avril 2011

Un ratio de solidarité suspect

Confortablement installés à la terrasse de La Rhumerie, place Saint Roch, les envoyés spéciaux de votre blog préféré ont assisté à la manifestation des salariés.
Mis à part les représentants d'un syndicat absent (retenus à Toulouse pour un concours de brochettes de mouton), tous les autres étaient là.
Quelques surprises à noter dans ce cortège d'environ 150 personnes : des résistants de la dernière heure s'étaient infiltrés, rappelant en cela une scène de la Libération de Paris. Les représentants de la D.U.P. transformés en poms-poms girls et majorettes hurlaient des slogans à travers le porte-voix. Leur présence a visiblement refroidi les ardeurs.
C'est alors qu'une scène cocasse eut lieu : le chien noir d'un badaud, apeuré par ce vacarme, échappa à la vigilance de son maître pour aller lever la patte sur la vitrine de l'agence Myriade située sur cette place, ce qui déclencha une salve d'applaudissements.
Un peu à l'écart des manifestants, on remarqua la présence de Saint Hubert 51 qui arborait sur sa veste un brodé Okaïdi en guise d'appartenance syndicale.
Vue également dans la foule, une salariée actuellement en très grandes vacances qui se fit remarquer en 2010 par l'introduction d'un document de mauvais goût dans la boîte à questions du siège montois ! Ce qui valut aux salariés de l'époque la présence d'un mois de vigiles dans les locaux pour harcèlement fictif.
Certaines personnes étaient donc là pour tenter de se refaire une virginité ; peine perdue car le gros de la troupe n'oubliera jamais le comportement de certaines personnes pendant la durée de l'administration provisoire.
A la lecture des tracts distribués, une question légitime se posait : quel avenir pour les salariés et leurs familles ?
Les reporters se posaient aussi la question.
Face à ce mur de silence, comment faire pour savoir quel était le repreneur qui aurait les faveurs de la Gargotte (cf article « Data-Rhum.... arrangé ») ?
Tout à coup, une idée jaillit : il fallait aller à Oberhausen....

Poulpe-Room

Arrivés en Allemagne, les reporters se ruèrent vers le célèbre aquarium d'Oberhausen où réside Paul le Poulpe qui étonna le monde entier lors de la dernière coupe du monde de football en pronostiquant avec 100% de réussite les résultats des matches.
Huit pierres plates sur lesquelles avaient inscrits les noms des repreneurs supposés furent jetées dans l'aquarium.
Stupéfaction ! Après une valse d'hésitation, Paul le Poulpe choisit deux pierres avec ses tentacules ! A la lecture des noms marqués sur la pierre, clairement antagonistes, le doute gagna les reporters qui demandèrent au gardien de l'aquarium la permission de recommencer l'expérience.
Avec son accord, toutes les pierres furent récupérées et rejetées dans le bassin. Paul le Poulpe replongea et là, à nouveau stupéfaction ! Il récupéra les deux mêmes pierres !

C'est donc décidés à poursuivre l'enquête jusqu'au bout de cet étrange pronostic que les reporters prirent l'avion pour Le Panama.

Suite et révélations dans le prochain numéro....

lundi 4 avril 2011

Un peu de statistiques ?

Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Data-room ou Data-rhum … arrangé ?

Toujours sur la brèche, les reporters de votre blog favori, basés quelques jours au resto Le Bon Accueil (Muret), ont pu approcher quelques repreneurs potentiels du portefeuille de Landes Mutualité.
D'après leurs témoignages, la procédure de data-room, choisie pour assurer la confidentialité des informations (Pourquoi, quelques grosses ponctions dans la caisse à cacher, peut-être ?...), est loin d'être appliquée de façon rigoureuse et conventionnelle.
En effet, le nombre des intervenants censés répondre aux attentes et aux questions des candidats, n'est jamais le même ; Bobo, le chef de la bande, en coutumier du fait, ne s'abaisse pas à être présent pour certains repreneurs qui n'ont pas ses faveurs. C'est vrai aussi que le pauvre vieux est débordé : avec toutes ces liquidations en cours, il court partout et la réunion stratégique du 1er vendredi du mois à la Gargotte des Liquidateurs et Nettoyeurs de France, chez une certaine Christine de Pisan de réputation douteuse, revêt une importance capitale pour contrer ou bloquer les actions en justice lancées par ses victimes qui osent protester (bon d'accord ils ne sont pas nombreux, mais ils sont tenaces). Il y rencontre des personnages peu recommandables de son acabit (le plus connu d'entre eux, Stifa le mégalo, nettoyeur en chef, est un vénérable maître pour lui :-), qui lui permettent d'assurer ses arrières (jusqu'ici du moins).
A l'exemple de leur chef, le reste de la bande à Bobo va et vient à sa guise, ce qui fait que les candidats se retrouvent devant une équipe à géométrie variable de 2 à 8 bandits.
Morceaux choisis des réactions à chaud à la sortie du data-room :
"pas étonnant que cette mutuelle soit à l'agonie,on a été reçus par une triplette d'incompétents"
"nous, on est tombé sur une blonde aimable comme une porte de prison ; non seulement, elle fait de la rétention d'informations mais en plus, d'après son haleine, on a constaté qu'elle n'était pas dans un état normal". Ndlr : à ce propos, nos reporters ont effectivement remarqué des allées et venues suspectes : une peugeot 3008 rutilante a été remarquée tous les jours, se garant en double-file pour livrer des packs d'Heinek---(bip). Y'a du Totof l'Arsouille là-dessous, c'est sûr !
"c'est un poisson d'avril ou quoi ? On n'a jamais vu ça ! On nous a bien fait comprendre qu'on s'était déplacé pour rien, que tout était déjà arrangé à l'avance."
Ceci n'est qu'un échantillon des réflexions entendues.
A cela se rajoutent des manoeuvres annexes : Lolo Titia et Natalia Martini tentent d'entraîner les candidats dans des « Toulouse by Night » de folie, afin de diminuer leur esprit d'analyse : discothèque Détroit-Club, bar Le Diagonal, Wallace Café, etc...

Bien entendu, des repreneurs (au moins deux selon nos infos) ont décidé de ne pas en rester là. Ils ont informé officiellement l'ACP des entraves vécues dans ce data-room qui renifle l'arnaque à des kilomètres à la ronde.
Nous avons également appris que l'administrateur demandait le versement au Groupe Vittavi Mutualité de quinze millions d'euros pour obtenir le portefeuille (soit une bonne partie de la somme qu'il a dilapidé depuis son arrivée musclée du 19 novembre 2009).
En plaçant trois de ces complices dans le data-room de Muret, le père Bobo a franchi les bornes et va se retrouver à la pointe d'un énorme scandale avec une facture faramineuse à payer !
Ce ne sera que justice dans cet univers pourri !