lundi 4 avril 2011

Data-room ou Data-rhum … arrangé ?

Toujours sur la brèche, les reporters de votre blog favori, basés quelques jours au resto Le Bon Accueil (Muret), ont pu approcher quelques repreneurs potentiels du portefeuille de Landes Mutualité.
D'après leurs témoignages, la procédure de data-room, choisie pour assurer la confidentialité des informations (Pourquoi, quelques grosses ponctions dans la caisse à cacher, peut-être ?...), est loin d'être appliquée de façon rigoureuse et conventionnelle.
En effet, le nombre des intervenants censés répondre aux attentes et aux questions des candidats, n'est jamais le même ; Bobo, le chef de la bande, en coutumier du fait, ne s'abaisse pas à être présent pour certains repreneurs qui n'ont pas ses faveurs. C'est vrai aussi que le pauvre vieux est débordé : avec toutes ces liquidations en cours, il court partout et la réunion stratégique du 1er vendredi du mois à la Gargotte des Liquidateurs et Nettoyeurs de France, chez une certaine Christine de Pisan de réputation douteuse, revêt une importance capitale pour contrer ou bloquer les actions en justice lancées par ses victimes qui osent protester (bon d'accord ils ne sont pas nombreux, mais ils sont tenaces). Il y rencontre des personnages peu recommandables de son acabit (le plus connu d'entre eux, Stifa le mégalo, nettoyeur en chef, est un vénérable maître pour lui :-), qui lui permettent d'assurer ses arrières (jusqu'ici du moins).
A l'exemple de leur chef, le reste de la bande à Bobo va et vient à sa guise, ce qui fait que les candidats se retrouvent devant une équipe à géométrie variable de 2 à 8 bandits.
Morceaux choisis des réactions à chaud à la sortie du data-room :
"pas étonnant que cette mutuelle soit à l'agonie,on a été reçus par une triplette d'incompétents"
"nous, on est tombé sur une blonde aimable comme une porte de prison ; non seulement, elle fait de la rétention d'informations mais en plus, d'après son haleine, on a constaté qu'elle n'était pas dans un état normal". Ndlr : à ce propos, nos reporters ont effectivement remarqué des allées et venues suspectes : une peugeot 3008 rutilante a été remarquée tous les jours, se garant en double-file pour livrer des packs d'Heinek---(bip). Y'a du Totof l'Arsouille là-dessous, c'est sûr !
"c'est un poisson d'avril ou quoi ? On n'a jamais vu ça ! On nous a bien fait comprendre qu'on s'était déplacé pour rien, que tout était déjà arrangé à l'avance."
Ceci n'est qu'un échantillon des réflexions entendues.
A cela se rajoutent des manoeuvres annexes : Lolo Titia et Natalia Martini tentent d'entraîner les candidats dans des « Toulouse by Night » de folie, afin de diminuer leur esprit d'analyse : discothèque Détroit-Club, bar Le Diagonal, Wallace Café, etc...

Bien entendu, des repreneurs (au moins deux selon nos infos) ont décidé de ne pas en rester là. Ils ont informé officiellement l'ACP des entraves vécues dans ce data-room qui renifle l'arnaque à des kilomètres à la ronde.
Nous avons également appris que l'administrateur demandait le versement au Groupe Vittavi Mutualité de quinze millions d'euros pour obtenir le portefeuille (soit une bonne partie de la somme qu'il a dilapidé depuis son arrivée musclée du 19 novembre 2009).
En plaçant trois de ces complices dans le data-room de Muret, le père Bobo a franchi les bornes et va se retrouver à la pointe d'un énorme scandale avec une facture faramineuse à payer !
Ce ne sera que justice dans cet univers pourri !