vendredi 27 novembre 2009

Extrait Argus de l'assurance du 21/11/09 + Interview


lien : http://www.argusdelassurance.com/a-la-une/landes-mutualite-une-administration-provisoire-contestee.40998

Dans cette article, il est dit que "Landes Mutualité ayant « totalement délégué sa gestion à l’union GVM », serait confrontée à un « blocage opérationnel » et que " la politique de placement de la mutuelle" était jugée " insuffisamment sécurisée" par l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles (ACAM).

Le comité de rédaction de Vérité Landes Mutualité (VLM) a interviewé un informateur sur ces questions et s'interroge sur la question d'une administration abusive.

VLM : L'ACAM a placé Landes Mutualité sous administration provisoire car, entre autres griefs, elle "serait confrontée à un blocage opérationnel du fait de l'union technique GVM". Où se situe le blocage ?
L'Informateur : Depuis le 10 Novembre 2009,il y a 23 salariés dans Landes Mutualité, ce qui rend la mutuelle autonome dans sa gestion quotidienne pour répondre aux adhérents, encaisser les cotisations et payer les prestations. Il n'y a donc pas de blocage opérationnel ni de risque de cessation de paiement compte tenu des capitaux propres de Landes Mutualité.
Quant aux autres griefs, ils ne sont pas de nature à mettre en péril les droits des adhérents et les réponses ont été apportées lors de l'audition par le collège de l'ACAM de façon claire et précise.
Il ne faut pas oublier que les commissaires aux comptes KPMG et Michel Laurens ont certifiés les comptes des 3 structures sincères et véritables en étant parfaitement informés des méthodes comptables employées, et sans les remettre en cause. Quant au fonctionnement de Landes Mutualité, tous les salariés savent combien les administrateurs s'investissaient dans la structure notamment avec les commissions techniques et étaient parfaitement au courant de tout ce qui se passait

Concernant le placement, il ne peut être jugé peu sûr qu'à partir du moment où on oublie de préciser que son capital est garanti à l'échéance et qu'il a déjà dégagé sur les 3 premières années un revenu de plus de 2 millions d'euros au profit de la mutuelle. L'ACAM, avertie fin 2 008 par courrier pour recueillir son avis en coordination avec les commissaires aux comptes et la caisse d'épargne, n'avait à l'époque pas exprimé son désaccord sur le traitement comptable de ce placement.
Par contre il ne faudrait pas que l'administration provisoire en place dorénavant, par un excès de zèle, ne mette en péril la situation financière de Landes Mutualité par des liquidations hasardeuses de titres et autres outils financiers pour justifier à postériori cette mise sous tutelle quelque peu abusive ; lorsqu'elle passe outre les conventions établies avec les établissements de soins sur les délais de remboursement, cela aboutit à dégrader les résultats de la mutuelle, voire peut-être à la mettre en péril.

VLM : - Y avait-il vraiment situation d'urgence pour une mise sous administration provisoire ?
L'Informateur : Tout aujourd'hui tend à démontrer le contraire ! C'est la raison pour laquelle Landes Mutualité fait appel en conseil d'état. Les délais de cet appel sont longs et laissent le temps à l'administrateur provisoire de tout démanteler. Seule la mobilisation des salariés soutenu par l'ancien conseil d'administration peut éviter cela !

VLM : - Des echos insistants de fusion de Landes Mutualité avec une structure régionale laissent penser que la disparition des sièges ne serait plus qu'une question de temps et que beaucoup d'agences seraient fermées, entraînant la perte d'un grand nombre d'emplois. Avez vous des informations sur ce point ?
L'Informateur : L'Administrateur provisoire a annoncé publiquement avoir des contacts avec des mutuelle régionales, nous pensons qu'il s'agit de Myriade, il a besoin d'une solution urgente pour résoudre le principal problème dont on ne parle plus sous couvert des "sois disant soucis de Landes Mutualité et de sa gestion", à savoir la cessation de paiement de Vittavi qui arrivera avant la fin de l'année. Il a annoncé que les sièges sociaux bougeront, ce qui entrainera des déplacements de personnel.
C'est une façon de cacher la vérité qui reviendra à supprimer des emplois partout où il y a doublons avec MYRIADE tant au niveau des sièges sociaux que des agences. Sans tenir compte de le restructuration de Vittavi qui avait déjà était présentée dans le cadre du partenariat avec Landes Mutualité, cela représente environ 50 à 60 emplois supprimés, essentiellement dans les services transversaux :
- management,
- informatique,
- marketing communication,
- comptabilité ressources humaines,
- contrôle interne,
- juridique,
- immobilier,
- et plateaux de gestion en fonction des charges de travail.
Sans parler des agences ou des doublons existant à Mont de Marsan, à Dax, à Bayonne, à Bordeaux, à Agen, à Pau.
Tout cela amène des comportements individuels un peu limite : certains semblent aujourd'hui d'ores et déjà négocier leurs futurs emplois sous la couverture de vouloir défendre tout le monde. Certains élus du personnel ont même tenté de faire de la délation pour critiquer le comportement de certains salariés dont il convenait de se séparer rapidement parce qu'ils ne jouent pas le jeu de l'Administration provisoire.
La aussi il ne faut pas être dupe.
La seule solution passe par la mobilisation de tous afin de faire pression sur le projet de L'Administrateur Provisoire qui est un fin stratège et ne va pas dévoiler immédiatement les conséquences sur l'emploi afin de ne pas mettre le feu, il va certainement compter sur l'usure pour essouffler les salariés en rébellion.
D'autres solutions sont possibles : elles présentent l'avantage de préserver les emplois car il n'y a aucun doublon entre les différents services.
La presse nationale se fait aujourd'hui l'écho du problème de Landes Mutualité et L'ADPM et son président Jean- Louis Span soutiennent Landes Mutualité dans ce combat contre le pouvoir exorbitant de cette autorité de tutelle qui a été largement influencée par le travail en profondeur de dirigeants de Vittavi depuis le 21 octobre date de leur mise sous administration provisoire.