vendredi 16 mars 2012

De bon matin...

Eh bien, encore un rebondissement de grande ampleur ...... dans l'histoire marronnasse de la mafia mutualiste bordelaise.

Voici le résumé : notre rédaction reçoit un appel, voix masquée :

« allez faire un tour demain matin à Bordeaux, rue Lugéol, va y avoir du sport ! »

En planque dès potron-minet, nous n'avons pas eu longtemps à attendre : à mi-rue, une voiture banalisée s'arrête et sonne à une porte, un de nos deux reporters s'approche :

un homme, grand, brun, musclé sonne à une porte, il porte un brassard « police »à hauteur du biceps droit, la crosse d'un revolver brille à la lueur d'un réverbère. Personne ne répond, il tape à la porte en hurlant « Police, ouvrez ». Là on entend une voix qui répond « minute, je suis aux cabinets » Effectivement, notre reporter entend le bruit d'une chasse d'eau. Puis la porte s'ouvre :

Vous êtes bien Monsieur Roro?

-Oui, c'est moi

-Vous avez un employeur?

-oui

-nous souhaitons saisir vos bulletins de salaire depuis début 2010 !

A notre plus grande surprise, nous avons vu les policiers sortir précipitamment de l'appartement et respirer à fond l'air libre de la rue.

Nous n'avons pas tarder à comprendre : Roro avait laissé, dans sa panique, la porte de ses w.c.ouverte, l'odeur fétide qui se dégageait était insoutenable, on aurait dit l'odeur du désodorisant bas de gamme utilisé dans les toilettes de chez Myriade, un gaz que les salariés du Bd Wilson ont baptisé : « Aisselles de Coco ».

Après cette perquisition, notre reporter a eu l'occasion de discuter 2 minutes avec un des policiers qui confiait qu'en 20 ans de carrière, il n'avait jamais été confronté à de telles odeurs. En partant, avec un clin d'oeil illuminé, il sussura : plus ça pue, plus ça sent bon pour la police et la justice!

Souhaitons qu'il dise vrai !

Ces bulletins de salaire enfoncent un peu plus les truands de Myriade... surtout quand on voit les montants...façon de remercier un imposteur à l'origine de ce hold-up.

Mais n'est pas Spaggiarri qui veut !!!

L'UNEF, principal syndicat étudiant, a commencé à commenter la perquisition du secrétaire de Vittavi avec un tract édifiant qui remonte à la Smeso.

Nous avons eu l'occasion de rencontrer un ex-cadre de la Lmde, qui porte le nom d'une prestigieuse marque de voiture, un type bourré d'humour, quand nous lui avons relaté l'épisode de Roro faisant sa crotte à l'heure où la police venait perquisitionner, il nous fit une remarque digne du Canard Enchainé: « comment voulez-vous que ça marche chez Vittavi, regardez les initiales des 2 managers : W.C. »

C'est vrai qu'il n'a pas tort !

A Myriade, la fuite des adhérents est beaucoup plus préoccupante qu'une fuite de chasse d'eau : c'est la débandade. Il y a même des adhérents qui se retrouvent interdits bancaires : ils paient le dentiste ou le chirurgien qui attendent pour mettre les chèques jusqu'au jour où ils mettent les chèques en banque et comme la mutuelle archaïque n'a pas encore remboursé, la banque rejette les chèques et cerise sur le gâteau, rejette aussi le prélèvement mensuel dû à la mutuelle et ya personne qui répond au téléfon, ho, hé, hein, bon.

Et Lala, dans tout ça?

Hé bé, il a d'autres chats (chattes?)à fouetter. Il vient d'installer des machines à café payantes au siège social et le matin, il vide les caisses et s'enferme dans son bureau pour faire les rouleaux de pièces de 10 et 20 cents ; ensuite il court à la banque pour créditer le compte de Myriade. Pour gagner plus, dans le cadre de la prévention-santé, il a installé une machine qui vend des chips et des barres chocolatées, une exclusivité en France dans les mutuelles-santé.

Il se murmure que ses têtes pensantes (la mère Coco, le professeur Sakarum, Georgette Fabienne) auraient d'autres idées pour rééquilibrer les comptes meurtris par les radiations massives : l'ouverture d'un tripot (black-jack, boule, poker) au 6ème étage et surtout l'installation d'un bar à putes au 1er étage.

Caramba, quel monde marronnasse !


Vivement le 10 Mai, de bon matin...